Préparezvotre texte un peu en avance pour l'envoyer le dernier jour, mais aprÚs le pot de départ. "Ce sera l'occasion de relire une derniÚre fois pour les fautes d'orthographe, recommande-t
Des premiers liens Ă  l'adaptation La direction de CĂąlins Matins CrĂšches recueille les inscriptions des familles issues des partenariats avec des entreprises et des place est attribuĂ©e, la famille confirme son choix d’intĂ©grer la structure. Un rendez-vous Ă  la crĂšche est alors planifiĂ© afin de constituer le dossier administratif de l’enfant, et de s’accorder sur le contrat d’accueil Ă  Ă©tablir entre la famille et la crĂšche. Cet entretien permet Ă©galement de dĂ©terminer la date d’entrĂ©e de l’enfant, de prĂ©parer la pĂ©riode d’adaptation, et d’échanger autour du fonctionnement de la rendez-vous avec la psychologue et le mĂ©decin de la crĂšche est fixĂ© avant ou pendant la pĂ©riode d’adaptation pour une premiĂšre prise de contact, une meilleure connaissance mutuelle, et une aide Ă  la sĂ©paration Ă  venir. Ce temps d’échanges se conclut par une visite de la crĂšche. Rencontrer n’est pas simplement informer sur le lieu d’accueil ou donner le rĂšglement, c’est aussi mettre en place les conditions pour qu’un vrai dialogue s’engage et que les parents puissent exprimer ou montrer ce qu’ils attendent du lieu d’accueil, de ses pratiques, de ses valeurs, et de ce qui leur tient Ă  cƓur. Une fois leur choix Ă©tabli, un rendez-vous administratif est organisĂ© afin de constituer le dossier et le contrat d’accueil. Nous convenons ensemble d’une pĂ©riode d’adaptation durant laquelle un rendez-vous avec la psychologue sera fixĂ©, pour une meilleure connaissance mutuelle et une aide Ă  la sĂ©paration Ă  venir. Une visite mĂ©dicale sera Ă©galement programmĂ©e, avant l’entrĂ©e en crĂšche. Durant cette pĂ©riode, parents et enfants vont apprendre Ă  se sĂ©parer
 pour mieux se retrouver. L’organisation de ce temps a Ă©tĂ© pensĂ©e par une Ă©quipe pluridisciplinaire, de façon Ă  faciliter le rythme de sĂ©paration et de retrouvailles journaliĂšres. L’enfant et son parent sont accueillis par une auxiliaire de puĂ©riculture rĂ©fĂ©rente qui va leur permettre de se familiariser avec un environnement qui leur est adaptĂ©. DĂšs le premier jour, celle-ci va apprendre Ă  connaĂźtre l’enfant Ă  l’aide d’un questionnaire complet sur ses habitudes de vie. Progressivement, parents et enfants vont prendre leurs repĂšres, et Ă©tablir une relation de confiance avec le journĂ©e Ă©voluera suivant les rĂ©actions de l’enfant et de son bien-ĂȘtre. La pĂ©riode d’adaptation peut ĂȘtre prolongĂ©e selon les besoins exprimĂ©s par l’enfant, et en fonction des disponibilitĂ©s de leurs parents. Participation des parents CĂąlins Matins CrĂšches ouvre la structure aux parents, afin de permettre Ă  leur enfant de surmonter la sĂ©paration d’avec le milieu familial. L’un de nos objectifs est de privilĂ©gier l’intimitĂ© de l’enfant dans ce mode de garde collectif  » Evelyne Chevallier, Fondatrice et GĂ©rante La participation des parents Ă  la vie quotidienne de la crĂšche a pour objectifs d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’accueil de l’enfant,de permettre aux parents de continuer Ă  exercer leurs responsabilitĂ©s vis-Ă -vis de leur enfant circulaire de juin 1983.La crĂšche est un relais des parents, elle ne fonctionne efficacement que s’il existe un dialogue avec les familles. Les relations parents-crĂšche doivent se faire dans un climat de respect mutuel et de confiance rĂ©ciproque. Cela commence pendant la pĂ©riode d’adaptation oĂč un dialogue se met en place. Ils aideront le personnel Ă  repĂ©rer les habitudes de leur enfant et Ă  dĂ©couvrir sa Ă©change est ensuite quotidien au moment de l’accueil du matin et des retrouvailles le soir. Les parents rentrent dans les sections Ă  l’arrivĂ©e et au dĂ©part de l’enfant, moments privilĂ©giĂ©s de dialogue entre parents et professionnels. Dans les multi-accueils et micro-crĂšches en PSU MĂȘme participation financiĂšre que dans une crĂšche municipaleApplication du barĂšme de la CAF pour le calcul des participations familiales selon des taux d’effort Ă©tablis 1 enfant = 0,06% de revenu mensuel du foyer2 enfants = 0,05% du revenu mensuel du foyer3 enfants = 0,04% du revenu mensuel du foyerDans les micro-crĂšches en PAJE Forfaits mensuels calculĂ©s en fonction des revenus et de la prĂ©sence hebdomadaire des famillesForfaits rĂ©duits si la famille bĂ©nĂ©ficie d’un partenariat employeurAide mensuelle versĂ©e Ă  la famille par la CAF avec le ComplĂ©ment de libre choix du Mode de Garde CMGLa participation mensuelle est un forfait tout compris alimentation, couches.DĂ©duction annuelle de 50% des frais de garde plafonnĂ©s Ă  2300 €. Ateliers, Ă©vĂ©nements et rĂ©unions Moment privilĂ©giĂ© oĂč les parents de la crĂšche sont invitĂ©s Ă  participer Ă  un temps d’échanges informel avec des professionnels de la petite enfance. Ce moment se dĂ©roule Ă  la crĂšche, autour d’un cafĂ©, et sur un thĂšme prĂ©alablement directrice suscite les Ă©changes entre les familles et l’intervenant prĂ©sent mĂ©decin, psychologue, cuisinier, ou autre en fonction du thĂšme. Les sujets traitĂ©s sont variĂ©s comme par exemple information / prĂ©vention / traitement de certaines affections avec le mĂ©decin, Ă©changes sur les limites Ă  donner aux enfants, acquisition de la propretĂ©,
avec la cafĂ© des parents est un outil d’aide Ă  la parentalitĂ© qui a pour objectif de renforcer les liens parents / crĂšche, et de rĂ©pondre Ă  la demande des familles. Ils sont organisĂ©s par l’équipe Ă©ducative. Nous proposons un temps autour d’une activitĂ© ludique jeu, livre, conte, activitĂ© manuelle etc
 entre professionnels et permet aux uns comme aux autres une observation des enfants, diffĂ©rente de celle du quotidien, et d’apporter aux parents un outil Ă©ducatif et une approche professionnelle. Ils sont organisĂ©s par la directrice et le chef cuisinier des crĂšches Calins MĂątins et se dĂ©clinent en 3 ateliers diffĂ©rents Les ateliers gourmands des enfants ceux-ci sont dĂ©jĂ  proposĂ©s sous la forme d’activitĂ©s au sein de la crĂšche, encadrĂ©es par les ateliers gourmands des parents le chef leur propose un atelier selon un thĂšme dĂ©fini, le soir en l’absence des ateliers gourmands parents-enfants en fin d’annĂ©e, pour les enfants qui partent Ă  l’école, le chef propose aux parents et Ă  leurs enfants de se retrouver autour d’une recette. En fin d’annĂ©e, une grande fĂȘte avec spectacle est organisĂ©e oĂč le PĂšre NoĂ«l et tous les enfants sont invitĂ©s. Moment festif pendant lequel parents, enfants et l’ensemble de l’équipe se retrouvent autour d’un buffet aprĂšs le enfants participent Ă  des ateliers crĂ©atifs et originaux pĂȘches Ă  la ligne, bowling
, et les professionnels rencontrent les familles dans un cadre convivial. Une rĂ©union d’information est programmĂ©e dans chaque crĂšche en dĂ©but d’annĂ©e afin de faire plus ample connaissance. Elle permet de prĂ©senter l’ensemble de l’équipe et d’échanger sur l’organisation ainsi que sur les objectifs de l’annĂ©e. Des rĂ©unions Ă  thĂšmes pourront ĂȘtre proposĂ©es au cours de l’annĂ©e aux parents et futurs parents de la crĂšche. Charte de la parentalitĂ© Aujourd’hui, la politique RH n’est plus seulement un salaire pour une fonction. C’est aussi proposer des avantages aux salariĂ©s pour rechercher la meilleure adĂ©quation possible entre leurs contraintes familiales et leur rythme de travail. CĂąlins Matins CrĂšches veut contribuer activement Ă  cette Ă©volution de la sociĂ©tĂ©, aux cĂŽtĂ©s des entreprises. Evelyne Chevallier, Fondatrice et GĂ©ranteLa Charte de la ParentalitĂ© en Entreprise a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e le 11 avril 2008 par Xavier Bertrand et Nadine a pour objectif d’inciter les entreprises Ă  proposer aux salariĂ©s-parents un environnement mieux adaptĂ© aux responsabilitĂ©s familiales. Plus de quatre-vingt entreprises, organismes de service public et PME l’ont signĂ©e, couvrant ainsi un million de salariĂ©s. Ce n’est qu’un dĂ©but
L’Observatoire de la parentalitĂ©, Association Loi 1901 a pour mission de sensibiliser l’ensemble des acteurs Ă  la prise en compte de la parentalitĂ© en entreprise et plus largement Ă  une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. Il met Ă  disposition sur son site une documenthĂšque utile pour les parents, que vous pouvez consulter ici. L'ACCUEIL DU TOUT-PETIT L’arrivĂ©e et le dĂ©part constituent des moments de transition pendant lesquels l’enfant vit une sĂ©paration et des retrouvailles avec son parent, puis alternativement avec chacun des autres enfants et professionnels. La pĂ©rennitĂ© du lien avec chacun des acteurs est favorisĂ©e par l’investissement de l’objet transitionnel le doudou » que l’enfant aura prĂ©alablement choisi. Celui-ci est Ă  sa disposition en continu. Lors de ces temps de transition, le professionnel s’adapte Ă  la situation du moment, telle qu’elle se prĂ©sente pour chaque famille. Parce que le parent a besoin de savoir comment s’est dĂ©roulĂ©e la journĂ©e de son enfant Ă  la crĂšche
Parce que les professionnels ont besoin de repĂšres pour prendre le relai
Les transmissions font partie de ces outils incontournables qui garantissent une vĂ©ritable cohĂ©rence entre les familles et les professionnels. La place de l’adulteL’amĂ©nagement de l’espaceLes jeux Ă  dispositionLes jeux dits libres »Les jeux dirigĂ©s, organisĂ©s, proposĂ©sL’atelier d’éveil sensoriel Chez le tout-petit, le moment du repas constitue un temps d’échanges privilĂ©giĂ© avec l’adulte ; puis, en grandissant ce moment est partagĂ© entre enfants, c’est le dĂ©but de la socialisation. Afin de favoriser cet apprentissage, nous faisons Ă©voluer la consistance des aliments, leur valeur nutritive, et la prĂ©sentation des plats selon les capacitĂ©s de chaque enfant. La gastronomie dans l’assiette des tout-petits est une innovation mise en place par le chef des cuisiniers de chaque crĂšche CĂąlins Matins. Varier les goĂ»ts, jouer avec la couleur des mets, pour le plaisir de voir son assiette, pour le plaisir de manger et donner aux tout-petits lenvie de dĂ©couvrir de nouvelles son rythme l’appĂ©tit varie d’un enfant Ă  l’autre et chez un mĂȘme enfant selon son Ă©tat de santĂ©, ses rythmes d’activitĂ©s, ses goĂ»ts affirmĂ©s ; ceci quel que soit son santĂ© et Ă©quilibre alimentaires. Les menus sont Ă©laborĂ©s sur 4 semaines par notre prestataire extĂ©rieur de restauration, en collaboration avec une diĂ©tĂ©ticienne nutritionniste et le chef cuisinier des crĂšches CĂąlins Matins. Ils sont portĂ©s Ă  la connaissance des parents par affichage et document personnel chaque mois offert par la sociĂ©tĂ© PAI protocole alimentaire individuel sera Ă©crit pour tout rĂ©gime alimentaire particulier Ă  un enfant. Les temps de changeLes petits bobos »L’apprentissage de la propretĂ©L’hygiĂšne au quotidien Au sein de chaque crĂšche, les enfants bĂ©nĂ©ficient d’espaces de jeux variĂ©s, et Ă©tudiĂ©s pour leur confort et leur plaisir. L’objectif est de permettre Ă  chacun de s’épanouir et de grandir Ă  travers le jeu. Les plus grands ont le choix de participer Ă  des activitĂ©s proposĂ©es par l’adulte, ou bien d’investir les jeux Ă  disposition. L’adulte anime et encadre l’activitĂ©, aide et encourage les enfants, tout en favorisant le dĂ©veloppement de l’imaginaire et l’autonomie de ainsi que nous souhaitons accompagner les diffĂ©rentes Ă©tapes de dĂ©veloppement des enfants que nous accueillons. Le sommeil joue un rĂŽle prĂ©pondĂ©rant dans le dĂ©veloppement de l’enfant et dans l’assimilation des nouvelles acquisitions de la journĂ©e. C’est la raison pour laquelle nous accordons Ă  ce temps de repos une importance les premiers mois de sa vie, le nourrisson passe rapidement de la veille au sommeil. Il peut dormir dans la lumiĂšre et malgrĂ© le bruit. Puis en grandissant, l’endormissement devient moins aisĂ© et est favorisĂ© par une atmosphĂšre calme et parfois une musique douce. Pour que l’enfant se sente en sĂ©curitĂ©, nous souhaitons lui donner des points de repĂšres et rituels d’endormissement espace de sommeil fixe et permanent,temps calme lecture par exemple,rituel de dĂ©shabillage,mise Ă  disposition du doudou » / de la tĂ©tine 

\n\n annoncer son depart aux parents de la creche
commentannoncer la fin d'un contrat en douceur il y a 6 ans 11 mois #1. j'ai besoin de vos conseils, je suis en contrat depuis 1 an avec un bébé et j"avoue, j'en ai un peu marre des pleurs , des couches etc , j'ai mal au dos, bref, je ne m'y retrouve plus j'ai un nouveau contrat qui s'offre à moi en périscolaire et je suis persuadée
La sĂ©paration est un sujet qui est au cƓur de notre accueil en crĂšche, et auquel parents et enfants sont confrontĂ©s chaque jour. En effet, tous les matins, une sĂ©paration a lieu celle de l’enfant et son parent qui l’accompagne Ă  la micro crĂšche pour l’y laisser pour la journĂ©e. Chaque sĂ©paration est diffĂ©rente, les rĂ©actions des enfants varient, en fonction du parent qui le dĂ©pose le matin, en fonction de son Ă©tat de fatigue, de sa relation parfois fusionnelle » ou non avec son parent
. Ainsi, certains parents sont Ă©tonnĂ©s de voir leur enfant pleurer et crier fort lors de la sĂ©paration, d’autres sont surpris au contraire que leur enfant soit serein. La sĂ©paration Ă  la micro crĂšche ; que cela implique-t-il ? Comment comprendre les rĂ©actions de pleurs des enfants ? Et surtout comment les accompagner en tant que parents, et en tant que professionnels ? Se sĂ©parer ce que ça implique Un enfant qui n’a jamais Ă©tĂ© gardĂ© en dehors de la maison par quelqu’un d’autre que ses parents ou sa famille, connait sa premiĂšre vĂ©ritable sĂ©paration lors de l’accueil Ă  la micro-crĂšche. Cette sĂ©paration n’est pas anodine, Ă  la fois pour le parent et pour l’enfant. Pour le parent, c’est confier son enfant Ă  d’autres personnes qu’il ne connait pas, par choix parfois, ou par obligation la reprise du travail qui implique un nĂ©cessaire mode d’accueil. Pas Ă©vident, surtout si c’est la toute premiĂšre sĂ©paration et que l’enfant est encore un nourrisson. Le parent peut apprĂ©hender cette sĂ©paration, ĂȘtre anxieux, et aussi triste de devoir laisser d’autres professionnels s’occuper de son enfant. Pour l’enfant, les premiĂšres sĂ©parations sont tout autant difficiles. Se retrouver avec des visages inconnus, adultes et autres enfants, dans un lieu qui n’est pas familier, avec un lit diffĂ©rent, des odeurs, un environnement parfois bruyant
 tout est nouveau pour lui, et s’y adapter peut parfois prendre du temps. Non seulement l’inconnu est angoissant pour lui, mais se sĂ©parer d’avec son parent, peut gĂ©nĂ©rer du stress difficile Ă  gĂ©rer ; Toutes ces Ă©motions sont normales. C’est pour ces raisons que nous proposons Ă  la micro-crĂšche une semaine d’adaptation », lorsque nous accueillons un nouvel enfant, afin que parents, professionnels et enfant se rencontrent, apprennent Ă  se connaitre, Ă  se familiariser. L’objectif Ă©tant de gĂ©nĂ©rer un climat de confiance afin que tout le monde puisse se sentir Ă  l’aise. Notre but est bien sĂ»r que l’enfant se sente bien, mais Ă©galement le parent. Car un parent serein entraine des sĂ©parations plus faciles, car l’enfant se sent rassurĂ©. Au contraire, le stress du parent peut retentir sur l’enfant qui aura plus de mal Ă  avoir confiance en ce nouvel environnement. Les enfants sont de vĂ©ritables Ă©ponges Ă©motionnelles », et leurs rĂ©actions dĂ©pendent bien souvent de ce que peut ressentir le parent en l’amenant Ă  la crĂšche. Ainsi, les premiĂšres sĂ©parations peuvent chambouler enfants et parents, mais avec le temps, un accompagnement adaptĂ©, il n’y a pas de raison pour que cela se passe mal. Chacun finira par s’y retrouver, mĂȘme si cela peut prendre du temps pour certains. Les rĂ©actions Ă  la sĂ©paration – les changements de rĂ©action Les nourrissons En gĂ©nĂ©ral, les nourrissons ne rĂ©agissent pas Ă  la sĂ©paration
 sauf s’ils ressentent de fortes angoisses venant du parent. Le tout petit bĂ©bĂ©, en effet, ne se rend pas tellement compte des sĂ©parations. Il est heureux de retrouver son parent le soir, mais il n’a pas forcĂ©ment conscience qu’il a Ă©tĂ© sĂ©parĂ© et s’adapte trĂšs vite aux personnes s’occupant de lui. À partir du moment oĂč ses besoins vitaux sont respectĂ©s, le nourrisson s’adapte facilement aux professionnels. NĂ©anmoins, il existe une pĂ©riode pendant laquelle le bĂ©bĂ© peut se mettre Ă  rĂ©agir Ă  chaque sĂ©paration, alors qu’il ne le faisait pas avant
cette pĂ©riode se situe entre 7 et 9 mois en gĂ©nĂ©ral. Elle correspond Ă  ce que l’on appelle “l’angoisse du 8e mois” thĂ©orie mise en lumiĂšre par RenĂ© Spitz. “L’angoisse du 8e mois” À cet Ăąge-lĂ , en effet, il y a une maturation du cerveau de l’enfant, qui l’amĂšne Ă  une prise de conscience de l’autre, et du coup des sĂ©parations. Quand il voit disparaitre un objet ou une personne de son champ de vision, cela signifie pour lui que cet objet ou cette personne n’existe plus. Un parent qu’il ne voit plus est pour lui un parent qui a disparu pour toujours, d’oĂč son angoisse. En outre, il commence Ă  distinguer ce qui lui est familier et ce qui ne l’est pas. Il peut pleurer Ă  l’approche de nouvelles personnes, alors qu’avant il Ă©tait plutĂŽt qualifiĂ© de sociable ». Il reconnait les personnes qui se sont dĂ©jĂ  occupĂ©es de lui et qui lui sont familiĂšres, mais il angoisse face aux nouveaux visages ou situations. MĂȘme avec les personnes qu’il connait dĂ©jĂ , comme les professionnelles qu’il voit tous les jours, il peut lui arriver de pleurer quand mĂȘme Ă  la sĂ©paration car il a besoin davantage de ses parents. Cette maturation au niveau de la conscience de l’ autre » gĂ©nĂšre donc de l’angoisse. Si l’enfant se met Ă  rĂ©agir aux sĂ©parations alors qu’il ne le faisait pas auparavant, cela est donc tout Ă  fait normal. Il est Ă  noter Ă©galement que c’est une pĂ©riode compliquĂ©e pour l’enfant, car il est Ă  un stade oĂč la motricitĂ© prend beaucoup de place, il est dans l’acquisition des postures, de la station assise notamment, et il est confrontĂ© Ă  ses propres difficultĂ©s. Il grandit et prend conscience de beaucoup de choses. Pas Ă©tonnant alors si cette pĂ©riode est synonyme de plus de pleurs, moins de sommeil et une Ă©volution dans ses rythmes. Si cela est possible, mieux vaut Ă©viter les changements Ă  ce moment-lĂ . Les plus grands
 Pour les enfants plus grands que nous accueillons, chacun a des rĂ©actions diffĂ©rentes. Certains, sereins, n’auront pas de difficultĂ©s Ă  se sĂ©parer, alors que d’autres, moins sĂ©cures, marqueront la sĂ©paration avec des pleurs, cris
 de maniĂšre impressionnante. Les parents sont parfois Ă©tonnĂ©s, ils nous disent souvent, lors de la pĂ©riode d’adaptation, que leur enfant n’a pas de problĂšme pour se sĂ©parer. Pourquoi l’enfant rĂ©agit- il ainsi ? Tout simplement parce que se sĂ©parer ce n’est pas Ă©vident, Ă  la fois pour lui et pour le parent. Les premiĂšres fois, l’enfant est confrontĂ© Ă  l’inconnu environnement, personnes, odeurs,
etc., cet inconnu est angoissant. Nous avons observĂ© lors de nos expĂ©riences qu’un enfant qui ne marque pas ou plus la sĂ©paration ne veut pas dire qu’il ne la marquera pas plus tard. Il y a parfois des retours en arriĂšre, durant lesquels l’enfant pleure de nouveau Ă  la sĂ©paration. Et puis, cela dĂ©pend des jours
 Comme nous adultes, certains jours, l’enfant se sent bien » et gĂšre moins bien le stress de la sĂ©paration. Il y a des pĂ©riodes ou des jours oĂč c’est plus difficile. Pas de panique, cela ne veut pas dire que l’enfant est traumatisĂ© ou qu’il est malheureux. Ce temps de pleurs ne dure jamais bien longtemps. L’accompagnement des professionnelles, les paroles et les jeux le rassurent. Ce moment de pleurs et de sĂ©paration est vite oubliĂ©. L’enfant profite de sa journĂ©e. Il est alors important pour le parent de dĂ©culpabiliser sur le fait qu’il laisse son enfant Ă  la crĂšche
 plus l’enfant sent que son parent a du mal Ă  le quitter, plus il risque de marquer la sĂ©paration. Certains parents attendent parfois que leur enfant marque la sĂ©paration ! Il arrive que l’enfant pleure pour faire plaisir » Ă  son parent, comme pour le rassurer ». Comment accompagner les sĂ©parations Avant de venir Ă  la crĂšche
 Il est important sur le trajet ou Ă  la maison de prĂ©venir son enfant qu’il va aller Ă  la crĂšche pour la journĂ©e, que papa/maman va le confier car il doit aller travailler ou qu’il a des choses Ă  faire. Aborder cette sĂ©paration de maniĂšre positive aide aussi l’enfant Ă  ĂȘtre rassurĂ©. Plus le parent est serein, plus l’enfant l’est. Et puis on peut aussi lui parler des personnes / enfants qu’il va retrouver Ă  la crĂšche. Le principal c’est de verbaliser ! Au moment de la sĂ©paration
. Bien prĂ©venir l’enfant de son dĂ©part en lui disant au revoir ». L’enfant comprend trĂšs bien ce qu’on lui dit, mĂȘme s’il ne comprend pas exactement les mots qu’on lui adresse. Il est essentiel alors de beaucoup parler Ă  l’enfant, et lui expliquer qu’on le laisse mais qu’on reviendra. Cela permet de le rassurer. Ce discours sera tenu par le parent, puis repris par la professionnelle ensuite. Une fois la sĂ©paration faite, il est important de ne pas revenir. Car cela n’aide pas l’enfant Ă  comprendre le dĂ©part. Il pense parfois que s’il pleure et crie encore plus fort, sa maman / son papa va revenir. Une fois le au revoir » et le bisou fait, il est prĂ©fĂ©rable alors de ne pas revenir et de partir, mĂȘme s’il pleure. Pas Ă©vident, certes, mais les professionnelles sont lĂ  pour l’accompagner ensuite et lui apporter le rĂ©confort et la rĂ©assurance dont il a besoin. Il est nĂ©cessaire aussi d’accepter que son enfant pleure. Il pleure car il marque qu’il n’est pas d’accord ou pas content que son parent le laisse. Mais c’est comme ça, et s’il pleure c’est parce que c’est un de ses seuls moyens pour s’exprimer ; Les parents peuvent ĂȘtre tranquillisĂ©s car cela ne dure jamais trĂšs longtemps. Le temps de la sĂ©paration ne doit ĂȘtre ni trop court ni trop long. Il est important de prendre le temps de se sĂ©parer, pourquoi pas entrer dans la piĂšce, faire un petit jeu avec lui. Mais il est prĂ©fĂ©rable de ne pas rester trop longtemps car l’enfant peut penser que son parent va rester la journĂ©e, et la sĂ©paration risque d’en ĂȘtre plus dure. Par le biais des jeux
 Certains jeux peuvent aider Ă  se reprĂ©senter la sĂ©paration, et Ă  la vivre pour mieux l’apprĂ©hender. Les jouets de cachĂ© / coucou » permettent de voir que si quelque chose disparait, il revient. Les enfants, avant de bien intĂ©grer la sĂ©paration et la rĂ©apparition, ont besoin d’ĂȘtre rassurĂ©s sur le fait que quelque chose / quelqu’un qui s’en va revient. Ces jeux de cachĂ© coucou » et je pars – je reviens » sont donc intĂ©ressants pour vivre ces moments-lĂ . Dans la mĂȘme idĂ©e, l’adulte qui se cache derriĂšre un tissu, ou qui se cache le visage avec les mains
 et joue avec l’enfant Ă  coucou – me voilĂ  » est un jeu qui fait beaucoup rire les enfants et les aide Ă  prendre conscience de la disparition et la rĂ©apparition. Alors, abusez de ces jeux lĂ  avec vos enfants, ils n’en seront que ravis et mieux prĂ©parĂ©s aux sĂ©parations ! Si l’on devait conclure en ne gardant qu’une idĂ©e soyez sereins, et votre enfant le sera ! L’équipe des Papillons retour aux articles
Leslangues continuent de se délier aprÚs le meurtre d'une petite fille de 11 mois dans une crÚche People & Baby de Lyon aprÚs que l'employée lui a fait avaler de la soude caustique "parce qu
Retour sur l'affaire Baby-LoupDe la crĂšche Baby-Loup créée en 1991 Ă  Chanteloup-Les-Vignes 78, le grand public ne connaĂźt essentiellement que le bras de fer judiciaire entamĂ© il y a cinq ans avec l’une de ses anciennes employĂ©es, Fatima. Celle-ci a Ă©tĂ© licenciĂ©e en 2008 lorsqu’elle a dĂ©cidĂ© de porter le tchador au sein de la structure, au mĂ©pris de la rĂšgle de neutralitĂ© Ă©dictĂ©e par le rĂšglement intĂ©rieur. Depuis, cette affaire est devenue un symbole des dĂ©bats rĂ©currents sur la laĂŻcitĂ© et sur les dangers de la radicalisation religieuse. Dans comment la voile est tombĂ© sur la crĂšche », Caroline Eliacheff, pĂ©dopsychiatre et psychanalyste, raconte l’insidieuse emprise du fondamentalisme mais retrace aussi les grandes heures et le combat de Baby-Loup pour le droit des femmes et l’épanouissement des enfants. Ce sont eux, Ă©crit-elle, les hĂ©ros silencieux et les victimes oubliĂ©es de l’affaire Baby-Loup » ».Baby-Loup, l’accueil trois Ă©toiles La premiĂšre vertu du livre de Caroline Eliacheff, avant mĂȘme de constituer une implacable chronologie des faits, rĂ©side dans un rappel tout aussi salutaire la crĂšche Baby-Loup, ouverte Ă  Chanteloup-les-Vignes en 1991 par et pour les femmes du quartier, est Ă©tait ? une structure exemplaire en ce qui concerne l’accueil du tout-petit. Or, comme le propos de l’auteur est bien de ramener l’enfant au cƓur de l’affaire, c’est une donnĂ©e capitale. Au-delĂ  de l’affaire du voile, ce qui est intĂ©ressant c’est que toutes les crĂšches devraient fonctionner comme Baby-Loup, assure Caroline Eliacheff. Pas forcĂ©ment dans le sens d’une ouverture 7 jours sur 7 et 24 h/24 mais du point de vue des pratiques professionnelles. D’aprĂšs mes observations, il arrive que certaines structures offrent un accueil de grande qualitĂ©. Mais c’est exceptionnel. Souvent les directrices dirigent peu. La formation initiale des employĂ©s est insuffisante et la formation continue est beaucoup trop rare. Les employĂ©es aiment en gĂ©nĂ©ral leur mĂ©tier, elles l’ont choisi, mais elles sont peu rĂ©munĂ©rĂ©es et perçoivent une formation qui ne leur permet pas de traiter les enfants autrement qu’en rĂ©fĂ©rence Ă  leur propre Ă©ducation. A contrario, Ă  Baby-Loup, la formation est permanente, c’est toute la journĂ©e que les employĂ©es sont amenĂ©es Ă  rĂ©flĂ©chir sur les rĂ©flexions faites aux enfants. La crĂšche propose rĂ©guliĂšrement des journĂ©es d’étude.» Les enfants sont accueillis Ă  Baby-Loup Ă  n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, parfois en urgence, mais ils le sont toujours dans de bonnes conditions et par des professionnelles trĂšs compĂ©tentes. Autre point fort de la structure rarement mis en avant sa mixitĂ© sociale. SituĂ©e au cƓur d’un quartier dit sensible » de Chanteloup-les-vignes, Baby-Loup n’en accueille pas moins toutes les catĂ©gories socio-professionnelles les enfants de la citĂ©, en premier lieu, mais aussi les bĂ©bĂ©s des parents dont les mĂ©tiers et les horaires sont peu compatibles avec les modes d’accueil traditionnels, avocat, comĂ©dien, hĂŽtesse de l’air
 Baby-Loup ou l’émancipation des femmes Autre rappel plus que pertinent dans une telle affaire en 20 ans, Baby-Loup et sa directrice Natalia Baleato a fait beaucoup pour les enfants mais tout autant pour les femmes. La structure a constituĂ© un formidable outil d’émancipation pour les mĂšres du quartier, Ă  commencer par celle qui est Ă  l’origine des tourments judiciaires de la crĂšche, Fatima. EncouragĂ©e par Natalia Baleato et l’équipe de la structure, la jeune femme, au dĂ©part seulement titulaire d’un CAP de couture, obtiendra un diplĂŽme d’éducateur de jeunes enfants, passant ainsi de bac-5 Ă  bac+3 ». Dans un tĂ©moignage enregistrĂ© en 2007 par une psycho-sociologue, et repris par Caroline Eliacheff dans son livre, Fatima racontait ainsi ce moment charniĂšre de sa vie M’absenter de chez moi, trois ou quatre jours par semaine, pour passer un concours, me semblait une difficultĂ© insurmontable.
 Mon mari a souvent Ă©tĂ© d’accord avec moi, ou plutĂŽt il n’a jamais Ă©tĂ© capable de me dire non ou de s’opposer Ă  moi. Je suis partie Ă  Paris. Je me disais tu n’y arriveras pas, tu es en Ă©chec, tu es la seule Arabe du groupe, la seule grosse
 J’étais habituĂ©e Ă  ma citĂ©. Dans la citĂ©, la diffĂ©rence se vit trĂšs bien. Ailleurs, c’était plus difficile. J’étais porteuse de stigmates
 Je n’y arriverai pas
 Finalement, pour mon bonheur et celui de mes collĂšgues, j’ai rĂ©ussi mon concours d’entrĂ©e.» AprĂšs Fatima, d’autres femmes ont Ă©tĂ© formĂ©es puis embauchĂ©es par Baby-Loup. L’ensemble des femmes du quartier, en premier lieu les mĂšres des enfants accueillis, ont bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien de la structure, comme le relate Caroline Eliacheff Chaque annĂ©e au printemps, le groupe part un week-end entier sans les enfants en gĂźte, accompagnĂ© par les responsables de la crĂšche et un intervenant extĂ©rieur pour rĂ©flĂ©chir sur des sujets comme ĂȘtre femme aujourd’hui dans la citĂ© et dans le monde », ou la place du pĂšre et celle du mari », ou encore la communication Ă  l’intĂ©rieur du couple et de la famille ». Des sĂ©jours d’une semaine avec enfants et une partie du personnel de Baby-Loup, Ă  la campagne ou Ă  Belle-Ile, sont Ă©galement organisĂ©s, prioritairement mais pas seulement pour les femmes seules. Elles n’ont pas Ă  prĂ©parer les repas, peuvent partager des activitĂ©s ludiques et culturelles avec leurs enfants, confronter les modes de vie, s’informer et se former.» Baby-Loup contre les fondamentalistes Caroline Eliacheff raconte trĂšs bien le travail de sape menĂ© par le fondamentalisme religieux contre Baby-Loup, la façon dont progressivement l’islam radical s’est insinuĂ© dans les moindres interstices, transformant cette crĂšche modĂšle qui faisait la fiertĂ© des habitants du quartier en citadelle assiĂ©gĂ©e. Quand on ne sait pas ce qui s’est passĂ©, on imagine que toute l’affaire se rĂ©sume Ă  une femme qui a voulu revenir voilĂ©e aprĂšs son congĂ© parental », dĂ©plore Caroline Eliacheff. Or, le plus intĂ©ressant, et le plus stupĂ©fiant, ce n’est pas tant l’affaire du voile, c’est l’entrisme religieux l’ayant prĂ©cĂ©dĂ©e et accompagnĂ©e. Le vinaigre de vin qui disparaĂźt des placards, remplacĂ© par du vinaigre chimique, puis les assiettes pour enfants ornĂ©es de petits cochons disparues elles aussi, les employĂ©es qui revĂȘtent sous leur blouse des pulls couvrant les mains, en pleine pĂ©riode de grippe nĂ©cessitant un lavage des mains rĂ©gulier, un animateur qui refuse d’emmener les enfants Ă  la piscine puis dĂ©cide de ne prendre en charge que les garçons et ne veut plus serrer la main des femmes. Puis certains parents finissent par exiger que leurs enfants, musulmans, mangent Ă  une table Ă  part. Le seul critĂšre de qualitĂ© exigĂ© par ces parents, constate Caroline Eliacheff, est le respect des rĂšgles religieuses. Des mĂšres de famille veulent inscrire leur enfant, affirmant au cours de l’entretien, que la religion est un droit » et n’ont qu’une question Ă  la bouche que mangent les enfants » ? ». L’intimidation et l’abandon Avec le temps, et avec le premier avis de la Halde Ă©mis en 2010 donnant raison Ă  l’employĂ©e voilĂ©e, une partie des parents est devenue de plus en plus revendicative et les coups de boutoir de l’extĂ©rieur de plus en plus forts. L’auteur Ă©numĂšre cette pression qui va crescendo. Des femmes en tchador ou niqab bloquent les permanences d’inscription pour montrer que le quartier surveille Baby-Loup. Les menaces de mort contre le personnel de la crĂšche, les voitures dĂ©gradĂ©es, les insultes, la pression sur les salariĂ©es de la structure lorsqu’elles font leurs courses dans le quartier
 une professionnelle finit par dĂ©missionner, ne supportant plus d’ĂȘtre prise Ă  partie par des parents lui demandant d’appliquer dans la crĂšche les prĂ©ceptes religieux. Pour Caroline Eliacheff, Baby-Loup a Ă©tĂ© littĂ©ralement abandonnĂ©e par les instances politiques et administratives. La neutralitĂ© religieuse est par exemple un critĂšre exigĂ© par la CAF dans les contrats qu’elle passe avec les structures agréées. Qui a entendu la CAF lors des diffĂ©rents procĂšs ? Certains n’ont voulu voir dans l’affaire Baby-Loup qu’une histoire singuliĂšre et locale. Comme beaucoup d’autres, Ă©crit Caroline Eliacheff, j’y vois le symbole des contradictions de la sociĂ©tĂ© française, des lĂąchetĂ©s des uns et du courage des autres. Je constate aussi, Ă  gauche, Ă  droite, comme au niveau des instances europĂ©ennes, l’absence d’une politique cohĂ©rente qui s’opposerait intelligemment et fermement au projet souterrain des fondamentalistes.» Baby-Loup et maintenant ? En mars 2013 la Cour de Cassation a cassĂ© l’arrĂȘt de la cour d’appel de Versailles, invalidant ainsi le licenciement de Fatima en 2008 par Natalia Baleato, la directrice, et renvoyant l’affaire devant la Cour d’appel de Paris. Celle-ci doit rendre son arrĂȘt le 27 novembre prochain. L’avocat gĂ©nĂ©ral a demandĂ© la confirmation du licenciement. Quelle que soit l’issue de cette saga judiciaire, acculĂ©e, confrontĂ©e Ă  l’hostilitĂ© d’une partie de la population, Baby-Loup quittera Chanteloup-Les-Vignes en dĂ©cembre prochain. Le maire de Conflans-Saint-Honorine a proposĂ© d’accueillir la crĂšche mais le conseil rĂ©gional d’Ile-de-France dit ne pas pouvoir prendre en charge les frais de dĂ©mĂ©nagement.
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Enunion de priĂšre avec tous les enfants qui veulent ressembler aux bergers de la crĂšche, je Te remercie pour cette journĂ©e qui s’achĂšve. Merci d’ĂȘtre tous les jours Ă  mes cĂŽtĂ©s au travers de chaque chose que Tu as créée, comme le soleil, la lune et les Ă©toiles, la Terre, les fleurs et les herbes, le vent, l’air et les nuages, l’eau, le feu, et les animaux. Donne-moi la Lové dans les bras de son père, Louis, 9 mois, mordille un canard en plastique jaune en lui souriant. "Les bébés nageurs, c’est une première pour nous", glisse Henri Carpentier, patron d’une pizzeria à Arras Pas-de-Calais, un peu déboussolé au milieu des bouées du parcours de psychomotricité tracé dans le bassin. Objectif de cette séance favoriser l’éveil sensoriel du bébé et renforcer le lien de confiance avec son parent. La séance a été organisée par la première Maison des 1000 jours, ouverte à Arras en septembre par l’association Ensemble pour l’éducation de la petite enfance Epepe. Cette initiative pilote est un lieu de rencontre qui organise des ateliers parents-bébés, animés plusieurs fois par mois par des "facilitateurs" sur des sujets aussi variés que le sommeil, la motricité ou le développement cérébral des tout-petits. Elle est dĂ©veloppĂ©e au sein du PĂŽle Ă©ducatif du Val de Scarpe du quartier populaire Saint-Michel, qui hĂ©berge sous le mĂȘme toit une crĂšche, une Ă©cole maternelle, une antenne des services de protection maternelle et infantile PMI, un kiosque d'information aux familles... "Lors de ces ateliers, on apprend beaucoup de choses, et personne n’est dans le jugement, témoigne, ravie, Marie, la mère du petit Louis... qui a appris sa grossesse le jour de son accouchement. On se sent moins seul et on se dit qu’on n’est pas trop mauvais finalement." Nathalie Casso-Vicarini, fondatrice de l’association, vogue d’une famille à l’autre en distribuant balles en plastique et conseils sur les jeux d’éveil. "Se voir régulièrement permet de tisser un lien de confiance, explique-t-elle. Nous partons des problématiques des familles, comme un déménagement ou la gestion des pleurs. L’objectif est de les outiller l'air de rien et de les rassurer." Cette approche, elle l’a découverte il y a quinze ans en Australie où elle était facilitatrice dans un "Cottage", des centres de rencontres entre parents. Des programmes similaires existent en Finlande et aux Etats-Unis. Financement limité à la garde Leur principe veiller au bon développement des bébés et agir sur les inégalités dès le berceau, en proposant aux parents qui en ont besoin un accompagnement soutenu. Car les scientifiques sont unanimes les premières années de vie sont déterminantes pour les apprentissages et la bonne santé psychique, la confiance en soi et la socialisation, qui seront un bagage ou un fardeau pour le reste de la vie. Mieux vaut prévenir que guérir, démontre le Prix Nobel d’économie américain James Heckman, qui a calculé que 1 dollar investi en faveur de la petite enfance permettait d’en économiser plus de 7 dix ou vingt ans plus tard, dans la lutte contre l’échec scolaire, les plans de requalification professionnelle, les prestations sociales, etc. "Une puéricultrice a plus d’impact social qu’un professeur d’université", conclut-il. Nathalie Casso-Vicarini ne le démentira pas au vu de la "transformation extraordinaire" du petit Louis, au début mutique et renfermé, un comportement fréquent chez les bébés nés après un déni de grossesse. "Lors d’un atelier, en lui parlant de son histoire particulière, ses parents ont débloqué quelque chose. Aujourd’hui, il rit, interagit. On sent qu’il a trouvé sa place", se réjouit la professionnelle. En France, cette période préscolaire est un angle mort. L’Etat se contente de financer une partie du coût de la garde crèche, assistante maternelle, dans le souci de permettre aux parents de reprendre le travail plus que pour s’assurer de la réussite future des bébés. Il investit ainsi l'Ă©quivalent d'un peu moins de 15 milliards d'euros par an dans la prise en charge de ces modes d'accueil. Mais la construction et le fonctionnement des crèches sont gĂ©nĂ©ralement pris en charge par les communes, qui peuvent aussi s'appuyer sur le secteur privé. Or, contrairement aux Ă©coles, la gestion des crĂšches n’est pas une compĂ©tence obligatoire des villes. Pour ces gestionnaires, la facture est devenue trop lourde Ă  supporter. "Un exemple pour une ville comme Nancy, une place en crĂšche coĂ»te jusqu’à euros par an. Or, les subventions de l'Etat et les contributions des parents ne suffisent pas Ă  couvrir ces frais. Le reste Ă  charge peut grimper jusqu’à 40% pour la commune. Lorsque vous administrez plus de 400 berceaux, c’est Ă©norme!", pointe Elisabeth Laithier, ex-adjointe au maire de Nancy, qui vient d’ĂȘtre nommĂ©e prĂ©sidente du nouveau comitĂ© de filiĂšre Petite enfance par le gouvernement. Ce comitĂ© doit formuler des recommandations d’actions. RĂ©sultat, nombre d’élus de petites communes bottent en touche, au prix de fortes disparitĂ©s territoriales. Avec Ă  la clĂ©, un manque de places criant et des critères d’attribution, opaques, qui écartent les familles les plus modestes, dont les enfants bénéficieraient pourtant le plus d’un cadre stimulant. Seuls 5% des enfants les plus pauvres ont accès aux crèches, contre 22% des plus aisés. L’Hexagone est donc loin derrière la Corée, où 65% de tous les bébés sont dans une structure d’accueil, voire de l’Allemagne 39% qui a investi massivement ces dernières années. Emmanuel Macron a certes créé une Commission des 1000 jours, prĂ©sidĂ©e par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, qui lui a remis un rapport en 2020. Ses propositions mieux soutenir les parents aménagement des congés parentaux, accompagnement personnalisé jusqu’aux 2 ans de l’enfant, déploiement de Maisons des 1000 jours et construire des crèches avec priorité aux enfants de milieu défavorisé. Cependant, aujourd’hui, hormis un allongement du congé paternité, un meilleur financement de la PMI protection maternelle et infantile et le lancement d’une appli "1000 premiers jours" d’infos utiles, l’essentiel des recommandations est passé à la trappe. Certaines mesures du plan pauvretĂ© de 2018 a aussi dĂ©bouchĂ© sur quelques avancĂ©es bonus "territoire" pour encourager la crĂ©ation de crĂšches, "bonus mixitĂ© sociale", formation de professionnelles, dont beaucoup ont Ă©tĂ© stoppĂ©es par la crise sanitaire. "Le systĂšme est Ă  bout de souffle", a lui-mĂȘme reconnu le chef de l’Etat dĂ©but janvier, regrettant que "prĂšs de 20% des parents n'obtiennent pas de mode d'accueil". places de crĂšche nécessaires "L’objectif du gouvernement de créer places de crèches supplémentaires sur cinq ans, n’était déjà pas très ambitieux et il ne sera pas réalisé de moitié", déplore Florent de Bodman, auteur d’une note pour le think tank Terra Nova sur la politique de la petite enfance. Pour lui, il faudrait places supplémentaires d’ici dix ans, dont réservées aux enfants les plus pauvres. Et pour que ces crèches aient une action efficace, il faut aussi mieux former et motiver les professionnels. Auxiliaires de puériculture, éducateurs de jeunes enfants, ils sont peu qualifiés, payés au smic. Et il y a pénurie. "Ces métiers sont pénibles et en constant sous-effectif. Nous ne sommes pas là que pour changer les couches, mais nous manquons de temps et de moyens pour donner toute sa place à l’épanouissement des enfants", raconte Emilie Philippe, porte-parole du collectif Pas de bébés à la consigne. La situation n’est pas meilleure du cĂŽtĂ© des assistantes maternelles, qui reprĂ©sentent en dehors des parents, le principal mode de garde des moins de trois ans en France leur nombre chute et dĂ©parts Ă  la retraite sont prĂ©vus d’ici Ă  2030, soit 48% des effectifs. "DĂ©jĂ  Ă©levĂ© avant la crise sanitaire, le turnover a explosĂ© et bloque tous les projets. Il est urgent de former davantage et de revaloriser les salaires des professionnels de la petite enfance", appelle Jérôme Obry, président de la Fédération française des entreprises de crèches. C’est en partie ce fort turnover qui a plombé l’expérimentation Parler Bambin, estime le chercheur Quentin Daviot, co-auteur d’une note d’évaluation de l’Institut des politiques publiques très mitigée sur ce programme. Déployé dans 94 crèches, il a pour ambition de renforcer l’apprentissage du langage chez les enfants de 18 à 30 mois en stimulant les "petits parleurs". Les professionnels sont formés à des postures précises poser des questions ouvertes, se mettre à la hauteur de l’enfant.... Mais s’il y a trop de changements de postes, cette formation se perd. Résultat au bout de trois ans, ces enfants ne semblent pas avoir réalisé de progrès notoires. Mécénat privé D’autres initiatives fleurissent. Comme "Accompagne-moi", un projet porté par l’association Epepe, l’Inserm et l’université de Bordeaux, dans 24 crèches, focalisé sur l’empathie des tout-petits, clé du développement socio-affectif. Des ateliers utilisant deux marionnettes sont montés autour de règles de vie en collectivité par exemple attendre son tour, exprimer une demande. Les parents aussi sont impliqués. "Ils restent les premiers éducateurs", insiste Nathalie Casso-Vicarini. C’est d’ailleurs eux que cible l’association 1001 mots, cofondĂ©e par Florent de Bodman, Ă©galement auteur du livre A portĂ©e de mots Ed. Autrement. Son programme envoie gratuitement des livres pour bébés en plastique pour le bain, en tissu, qui émettent des sons... à des foyers modestes volontaires, qui reçoivent également des SMS de conseils et d’idées d’activités avec leurs enfants cuisiner, chanter, ranger.... "Le défi est de s’adresser aux familles qui bénéficieraient le plus de cette aide, celles dont les enfants ne vont pas en crèche", explique Florent de Bodman dont l'association s'appuie notamment sur les PMI pour repĂ©rer les foyers les plus en besoin d'accompagnement. Les mécènes suivent. 1001 mots est soutenue par les fondations ADP et Generali. Historiquement engagée pour la mobilité sociale, notamment à travers le tutorat de lycéens, la Fondation de la société d’investissement Ardian, vient dernièrement d’annoncer se recentrer sur la petite enfance "Après audit, nous avons été convaincus que c’est là le meilleur moyen de maximiser notre impact", déclare sa présidente Carole Barnay. Premier projet financé le déploiement du concept des Maisons des 1000 jours... qui peine pour le moment à décrocher des financements publics. L'expérimentation Abecedarian qui fait rêver Stimuler l’éveil des bĂ©bĂ©s double leurs chances d’entrer Ă  l’universitĂ© et de rĂ©ussir dans la vie. C'est la conclusion du programme de recherche "Carolina Abecedarian project", dĂ©ployĂ© sur plus de 40 ans. InitiĂ©e dĂšs 1971 par Craig Ramey, psychologue du jeune enfant, et Joseph Sparling, ancien instituteur, l’expĂ©rimentation a Ă©tĂ© menĂ©e auprĂšs de 110 bĂ©bĂ©s issus d’un quartier pauvre de Chapel Hill Caroline du Nord. Pendant cinq ans, la moitiĂ© de ces enfants a Ă©tĂ© accueillie Ă  temps plein dans une crĂšche pilote appliquant une approche pĂ©dagogique spĂ©cifique jeux Ă©ducatifs, temps de lectures interactifs, conversations
 et un accompagnement des parents sur-mesure. L’autre moitiĂ© des tout-petits n’intĂšgre pas la crĂšche mais est suivie. Les rĂ©sultats sont spectaculaires Ă  quatre ans le QI des enfants placĂ©s est supĂ©rieur de 50% par rapport au groupe tĂ©moin. A huit ans, les premiers lisent et comptent mieux. Ils sont ensuite 36% Ă  Ă©tudier Ă  l’universitĂ© contre 14% pour les autres. Moins touchĂ©s par les addictions, ils dĂ©veloppent une meilleure santĂ© physique Ă  30 ans, et des IRM Ă©tablissent aussi que leur cerveau est plus dĂ©veloppĂ©. Cette expĂ©rimentation est devenue célèbre. Mais elle porte sur une cohorte très restreinte d’enfants de milieu ultra-précaire, dans un certain contexte –l’Amérique des années 1970. "Cela limite sa reproductibilité à plus grande échelle, reconnaît le chercheur chef de projet au bureau Europe de J-Pal, Quentin Daviot, expert de l'Ă©conomie de l'Ă©ducation. Mais ne doit pas freiner d’autres expérimentations. La plasticité du cerveau des bébés est telle qu’elle nous offre d’immenses possibilités pour agir." Retrouvezles articles parus le mardi 16 aoĂ»t 2022 dans Le ProgrĂšs. Parcourez nos archives facilement. Bien accueillir les enfants Ă  la crĂšche demande aussi de bien accueillir leurs parents. Ce qui passe par une bonne communication, qui s’établit notamment lors des transmissions quotidiennes. Le point sur ce qu’elles reprĂ©sentent pour les parents comme les professionnels et la meilleure maniĂšre de les les informations qui comptentLes transmissions sont un moyen pour les professionnels de la petite enfance d’échanger jour aprĂšs jour avec les parents des enfants accueillis. Objectif s’assurer rĂ©guliĂšrement de leur bien-ĂȘtre et leur bon dĂ©veloppement. Les transmissions s’effectuent le matin et le soir. L’arrivĂ©e Ă  la crĂšche est l’occasion pour les parents de donner des informations aux professionnels sur la maniĂšre dont l’enfant a passĂ© sa soirĂ©e, sa nuit, son lever, ou son week-end le lundi. L’échange du soir permet aux professionnels de raconter comment la journĂ©e de l’enfant s’est dĂ©roulĂ©e. Soins, change, repas, temps de sommeil, activitĂ©s
 Tous les thĂšmes peuvent ĂȘtre abordĂ©s, mais certains seront plus dĂ©veloppĂ©s que d’autres en fonction des Ă©vĂ©nements, des enfants et des Julie Brunel, coordinatrice des micro-crĂšches Les Petites Merveilles Ă  Paris, il est primordial de donner aux parents une information particuliĂšre sur son enfant pour que la transmission ait du sens. Si on dit la mĂȘme chose Ă  tous les parents, par exemple que leur enfant a fait de la peinture, cela ne leur apportera pas grand-chose, et ils risqueront mĂȘme de penser qu’on ne lui a pas portĂ© une attention particuliĂšre. Nous essayons donc de leur raconter une anecdote — Il s’est mis plus de peinture sur le visage que sur la feuille’, Il a plus utilisĂ© la couleur rouge que la bleue’
 Il faut leur apporter le dĂ©tail qui compte. » Ils reçoivent ainsi une information un climat de confiance avec les parentsLes professionnels tiennent gĂ©nĂ©ralement un cahier de transmissions dans lequel ils ont pris soin de noter ce qu’ils ont pu observer de l’enfant dans la journĂ©e. Un support trĂšs pratique, qui ne doit pas pour autant remplacer le dialogue. Les professionnels doivent poser leur cahier Ă  cĂŽtĂ© d’eux lors des discussions avec les parents. Il ne s’agit pas de lire tout ce qu’a fait l’enfant dans la journĂ©e, mais de crĂ©er un vĂ©ritable Ă©change avec le parent. » Aux petites merveilles, les professionnels ont fait le choix de s’asseoir au sol avec les parents pour faire les transmissions, le matin comme le soir. Un moyen d’éviter qu’il n’y ait trop de mouvement au sein de la structure et d’instaurer ainsi un climat plus serein qui favorise la parole et l’écoute. Entretenir la confiance demande aussi aux professionnels de s’adapter Ă  chaque famille. Certains parents sont plus pressĂ©s que d’autres quand ils viennent dĂ©poser ou rechercher leur enfant et prĂ©fĂšrent aller Ă  l’essentiel. Certains sont plus intĂ©ressĂ©s par les soins effectuĂ©s quand d’autres sont plus curieux des activitĂ©s rĂ©alisĂ©es aux professionnels d’axer leur propos Ă  la fois sur ce qui est Ă  noter et ce qui est important pour les un ton positifLors de ces transmissions, les parents ont besoin d’ĂȘtre rassurĂ©s mĂȘme si, pendant la journĂ©e, l’enfant a vĂ©cu une situation dĂ©licate. Ainsi, les professionnels doivent Ă©viter de dire Il a beaucoup pleurĂ© », Il a Ă©tĂ© difficile », Il a boudĂ© »  Ils peuvent adopter un autre mode d’expression en disant par exemple Aujourd’hui il nous a demandĂ© plus d’attention », Il a eu des petits coups de mou dans la journĂ©e »  Si un enfant a tapĂ© un camarade, il leur est possible de dire votre enfant a cherchĂ© le contact avec les autres, mais c’était un peu maladroit, ce sont les gestes qui sont venus en premier ». Tout en prĂ©cisant qu’ils ont pris du temps pour rester avec lui et le rassurer. Nous rappelons Ă©galement aux parents que de petites situations problĂ©matiques arrivent souvent chez les jeunes enfants — mĂȘme quand ils ont toute notre attention — et que c’est aussi notre mĂ©tier d’y faire face et de les gĂ©rer. » Il s’agit donc pour les professionnels de raconter ce qu’il s’est passĂ©, ce qu’ils ont mis en place et comment l’enfant allait ensuite. Concernant les situations les plus dĂ©licates, comme un enfant mordu ou griffĂ©, les professionnels peuvent Ă©ventuellement prĂ©venir les parents sur le moment sans attendre le soir. Et les transmissions sont parfois l’occasion pour les professionnels de rappeler le projet d’établissement aux parents. Par exemple sur l’acquisition de la propretĂ© ou les temps de sommeil pour lesquels les parents sont parfois plus strictes Ă  la maison. Il s’agit de rester disponible et Ă  l’écoute des parents, dans la limite du cadre de la comme le conseille Julie Brunel, il est toujours prĂ©fĂ©rable de terminer la transmission sur une note positive Il a jouĂ© avec les autres enfants », Il a pris beaucoup de plaisir Ă  chanter », Il a jouĂ© plusieurs fois dehors » Par Marie Desplumes,les pros de la petite enfance pour maplaceencrĂšche. dela capacitĂ© d’accueil des jeunes enfants. Dans ce cadre, des progrĂšs importants ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, au regard de la lĂ©gislation et de la rĂ©glementation pour simpliïŹ er et harmoniser les normes relatives Ă  la crĂ©ation et Ă  la gestion de ces structures regroupĂ©es, depuis le dĂ©cret n° 2000-762 du 1er aoĂ»t 2000, Home CrĂšches CrĂšches fontenay-aux-roses 1 Efficace Trouvez facilement une garde d’enfant en parcourant les annonces. Choisissez en fonction du mode de garde, de la localitĂ©, des compĂ©tences, disponibilitĂ©s et tarifs. 2 Consultation gratuite Toutes les annonces de garde d’enfants sont consultables gratuitement. Ne rien avoir Ă  payer pour lire les annonces et pouvoir faire un choix. Profitez-en ! 3 En confiance Tous les profils sont vĂ©rifiĂ©s par notre Ă©quipe Kidsplace basĂ©e en France. Pour les parents qui le souhaitent, l’offre Care + les accompagne pendant un an gain de temps et tranquillitĂ© d'esprit assurĂ©s. Kidsplace accompagne aussi les parents Ă  la recherche d’une place en crĂšche. Mode de garde d’enfants courant en France, les crĂšches privĂ©es et publiques sont des Ă©tablissements d’accueil de jeunes enfants, ĂągĂ©s de 10 semaines Ă  4 ans, en semaine Ă  l’exception des crĂšches aux horaires atypiques, dans un cadre sĂ©curisĂ© et adaptĂ© aux tout-petits. L’encadrement En crĂšches, les enfants sont accompagnĂ©s par des de la petite Enfance. Le taux d’encadrement est rĂ©glementĂ©. Il est au minimum de 1 adulte pour 5 bĂ©bĂ©s qui ne marchent pas. 1 adulte pour 8 enfants qui marchent. Certaines crĂšches privĂ©es proposent un taux d’encadrement plus Ă©levĂ©. Des crĂšches privĂ©es pour tous les goĂ»ts et les besoins ! Les crĂšches proposent des offres diversifiĂ©es. Micro-crĂšches 10 enfants maximum prĂ©sents au mĂȘme moment, ils Ă©voluent tous ensemble quel que soit leur Ăąge. CrĂšches collectives grande capacitĂ© d’accueil jusqu’à 60 berceaux, avec des sections par tranches d’ñge. CrĂšches inclusives accompagnement des enfants avec troubles du neurodĂ©veloppement avec leurs pairs neuro-typiques. CrĂšches avec berceaux d’entreprise places rĂ©servĂ©es par l’entreprise pour ses salariĂ©s parents. CrĂšches multi-accueil, elles offrent des solutions d’accueil souples rĂ©gulier, occasionnel, Ă  temps plein ou partiel CrĂšches bilingues Ainsi, selon la crĂšche, il peut y avoir des espaces extĂ©rieurs, une alimentation bio, un accompagnement inclusif des enfants ayant des troubles du neuro-dĂ©veloppement, des places inter-entreprises, une pĂ©dagogie d’inspiration Montessori, des ateliers d’anglais, une salle Snoezelen pour l’éveil des sens, des horaires dĂ©calĂ©s
 Les crĂšches privĂ©es peuvent rĂ©pondre Ă  des attentes spĂ©cifiques trĂšs variĂ©es. Avec pour socle commun la sociabilisation et l’éveil. Les crĂšches Ă©tablissent un projet pĂ©dagogique et Ă©ducatif favorisant l'Ă©veil des petits enfants. Elles ont pour vocation de prĂ©parer Ă  l’entrĂ©e Ă  l’école, avec l’apprentissage de la vie en collectivitĂ© et toutes les notions que cela sous-entend, comme apprendre Ă  attendre, Ă  communiquer, Ă  gĂ©rer son agressivitĂ© et l’éveil des tout-petits. Est-ce difficile de rĂ©server une place en crĂšche ? C’est la question que se posent les parents dĂšs qu’ils attendent un bĂ©bĂ©. Les places en crĂšches municipales sont accordĂ©es en prioritĂ© aux parents actifs et aux fratries, aux familles monoparentales
 Une demande qui doit ĂȘtre effectuĂ©e Ă  partir du 6e mois de grossesse, avec une confirmation Ă  communiquer Ă  la naissance. Les crĂšches privĂ©es en dehors du rĂ©seau des mairies qui sont rĂ©fĂ©rencĂ©es sur Kidsplace, sont des solutions de garde d’enfants en collectivitĂ©, et de qualitĂ©. C’est toujours mieux de s’y prendre Ă  l’avance pour les crĂšches privĂ©es aussi, mais les inscriptions, plus flexibles, se font tout au long de l’annĂ©e. RĂ©sultats inscription en crĂšche facilitĂ©e et parents zen ! Le tarif d’une place en crĂšche privĂ©e C’est simple, sur Kidsplace chaque annonce indique le tarif horaire de la crĂšche. Bon Ă  avoir La plupart des crĂšches perçoivent une aide de la CAF, ce qui permet aux parents de bĂ©nĂ©ficier de tarifs avantageux. Dans le cas de micro-crĂšches, la CAF verse directement l’allocation CMG ComplĂ©ment Mode de Garde aux familles qui remplissent les critĂšres. Enfin, pour les places d’entreprise, l’employeur prend en charge une partie du coĂ»t, et bĂ©nĂ©ficie d’avantages fiscaux parlez-en avec notre Ă©quipe qui saura vous conseiller. Quelle place en crĂšche pour mon enfant ? Qu’elles soient parfaitement indĂ©pendantes ou qu’elles appartiennent Ă  un rĂ©seau national comme les enseignes Les p’tits Babadins » ou People and Baby », retrouvez toutes les informations nĂ©cessaires en parcourant les annonces de crĂšches Ă  proximitĂ© de chez vous ou de votre travail. Vous pouvez aussi confier la recherche de place en crĂšche privĂ©e aux conseillers Kidsplace, en souscrivant Ă  l’offre Care + vos attentes et besoins seront pris en compte dans la prĂ©-sĂ©lection de crĂšches. 22 annonces de crĂšches pour une garde d'enfants Ă  Fontenay-aux-roses CLAMART - LES P'TITS BABADINS CrĂšche - CLAMART La crĂšche Les p’tits Babadins de Clamart, d’une capacitĂ© d’accueil de 10 places, propose un accueil rĂ©gulier ou occasionnel, Ă  temps plein ou Ă  temps partiel pour les enfants de 4 mois Ă  4 ans tous les jours de 8h Ă  19h. PERNETY - LES P'TITS BABADINS . CrĂšche - PARIS Micro-crĂšche de 10 enfants, avec une Ă©quipe de 4 professionnels expĂ©rimentĂ©s dont le principal objectif est de respecter le rythme des enfants de participer Ă  leurs Ă©veils et d'ĂȘtre Ă  l'Ă©coute de leurs besoins. La place des parents est importante dans notre structure, Ă©change et dialogue ouvert. LA RONDE DE CARNELLE - LES P'TITS BABADINS . CrĂšche - PARIS Micro-crĂšche de 10 enfants, avec une Ă©quipe de 4 professionnels expĂ©rimentĂ©s dont le principal objectif est de respecter le rythme des enfants de participer Ă  leurs Ă©veils et d'ĂȘtre Ă  l'Ă©coute de leurs besoins. La place des parents est importante dans notre structure, Ă©change et dialogue ouvert. CRECHE ATTITUDE CrĂšche - Boulogne Billancourt Expert dans les solutions d’accueil des enfants de 0 Ă  12 ans depuis 2003, CrĂšche Attitude est l’expert parentalitĂ© de la branche Services aux particuliers et Ă  domicile du groupe Sodexo, leader mondial des services de qualitĂ© de vie. Notre mission agir pour le bien-ĂȘtre au travail et la qualitĂ© de vie des parents salariĂ©s, en garantissant l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. La parentalitĂ© est une chance ! PortĂ© par cette conviction, le rĂ©seau CrĂšche Attitude, gestionnaire de crĂšches privĂ©es et d’espaces de loisirs depuis plus de 15 ans, apporte des solutions dĂ©diĂ©es Ă  l’épanouissement des parents et au service de la performance des entreprises. Chaque jour, les 1500 salariĂ©s de CrĂšche Attitude agissent au quotidien pour qu’elle soit une opportunitĂ© de dĂ©veloppement personnel et professionnel pour le parent salariĂ© et une source d’attractivitĂ© et de croissance pour l’entreprise. Pour apporter toujours plus de solutions aux parents salariĂ©s et aux entreprises, CrĂšche Attitude dĂ©veloppe activement son rĂ©seau et rachĂšte en 2018 le groupe spĂ©cialiste CrĂšches de France CRECHE LIANCOURT . CrĂšche - Paris Bonjour Ă  tous ! Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h30 Ă  19h. Notre crĂšche propose une alimentation bio. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  3 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 22 berceaux. Nous fermons trois semaines en aoĂ»t, une semaine entre NoĂ«l et le jour de l'an, les jours fĂ©riĂ©s et deux jours pour journĂ©e pĂ©dagogique. Micro-crĂšches Perlimpinpin CrĂšche - Paris Les micro-crĂšches Perlimpinpin proposent un environnement Ă  taille humaine avec seulement 10 enfants. 4 professionnels de la petite enfance accueillent vos enfants dans un cadre eco-responsable couches lavables, nettoyage Ă©cologique, repas bio et/ou local, achats raisonnĂ©s, locaux limitant la pollution intĂ©rieure. Plus d’infos sur CRECHE EDMOND ROGER . CrĂšche - Paris Bonjour Ă  tous ! Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h30 Ă  19h. Notre crĂšche propose une alimentation bio. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 10 berceaux. Nous fermons trois semaines en Ă©tĂ©, une semaine Ă  NoĂ«l et une semaine Ă  PĂąques. CRECHE PORT ROYAL . CrĂšche - Paris Bonjour, Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h30 Ă  19h. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 10 berceaux. Nous fermons trois semaines en Ă©tĂ©, une semaine Ă  NoĂ«l et une semaine Ă  PĂąques CRECHE GAMBETTA . CrĂšche - Boulogne-Billancourt Bonjour Ă  tous ! Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h Ă  19h. Notre crĂšche propose une alimentation bio. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 10 berceaux. Nous fermons les 3 premiĂšres semaines d'aoĂ»t et 1 semaine entre NoĂ«l et jour de l'an. CRECHE MADAME . CrĂšche - Paris Bonjour, Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 7h Ă  20h. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 20 berceaux. CRECHE BRETEUIL . CrĂšche - Paris Bonjour, Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h Ă  20h. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 34 berceaux. Nous fermons une semaine entre NoĂ«l et le jour de l’an, les jours fĂ©riĂ©s et un jour pour journĂ©e pĂ©dagogique. Summer Camp Ă©tĂ© 2020 ouverture la derniĂšre semaine de juillet et les deux premiĂšres semaines d’aoĂ»t pour tous les enfants jusqu’à 3 ans. Nous disposons d'un espace extĂ©rieur et pouvons proposer une alimentation bio. BB BOUGE CrĂšche - Paris-13E-Arrondissement Nous accueillerons vos enfants de 10 semaines Ă  3 ans dans un univers complĂštement dĂ©diĂ© Ă  l’éveil de votre enfant. Forts de leur expĂ©rience GOBABYGYM, Rim Pagnin et son Ă©quipe ont dĂ©veloppĂ© leur projet pĂ©dagogique centrĂ© sur la psychomotricitĂ© et l’éveil sensoriel de l’enfant CRECHE CLEF . CrĂšche - Paris Bonjour, Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h30 Ă  19h. Nous accueillons vos enfants de de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 20 berceaux. CRECHE DES ARTS . CrĂšche - Paris Bonjour, Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h Ă  19h. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 20 berceaux. CRECHE UNIVERSITE . CrĂšche - Paris Bonjour, Nous sommes ouverts du lundi au vendredi, de 8h Ă  19h. Nous accueillons vos enfants de 10 semaines Ă  4 ans et avons une capacitĂ© d'accueil de 34 berceaux. Nous fermons une semaine entre NoĂ«l et le jour de l’an, les jours fĂ©riĂ©s et un jour pour journĂ©e pĂ©dagogique. Summer Camp Ă©tĂ© 2020 ouverture la derniĂšre semaine de juillet et les deux premiĂšres semaines d’aoĂ»t pour tous les enfants jusqu’à 3 ans. Nous disposons d'un espace extĂ©rieur et pouvons proposer une alimentation bio. Parents, vous souhaitez gagner du temps et vous simplifier la recherche de crĂšches ? Nos conseillers basĂ©s en France cherchent pour vous, et selon vos critĂšres, la garde d’enfants adaptĂ©e Ă  vos besoins. 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