Depuisla basilique Saint-Pierre, entouré de cardinaux et d’une vingtaine de fidèles masqués, le pape a encouragé à « croire à la résurrection non pas comme à une sorte de mirage à l’horizon, mais comme à un événement déjà présent, qui nous implique déjà maintenant mystérieusement ». « Le regard de la foi, a-t-il dit
Extrait du Livre de la vie » Etre fidèle à ceux qui sont morts, Ce n’est pas s’enfermer dans la douleur. Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond. Comme ils l’auraient fait eux-mêmes. Comme on l’aurait fait avec eux, pour eux. Etre fidèle à ceux qui sont morts, C’est vivre Comme ils auraient vécu. Et les faire vivre avec nous. Et transmettre leur visage, leur voix, leur message, aux autres. A un fils, à un frère, ou à des inconnus, aux autres, quels qu’ils soient. Et la vie tronquée des disparus, alors, germera sans fin.
Celuiqui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera « . Merci Seigneur. C’est lui qui va faire ce travail de perfectionnement. Il nous demande simplement de rester attachés au cep, comme une branche est attachée à l’arbre. Si la branche est attachée à l’arbre, la vie de l’arbre va continuer à passer dans la branche et à faire son travail, et le DescriptionDans les années qui ont suivi la Seconde guerre mondiale, le monde occidental et les milieux protestants en particulier se sont mis à insister sur le concept d’une tradition judéo-chrétienne » qui lierait de façon intime le peuple juif à l’univers chrétien et qui forgerait une unité indestructible entre ces cultures, ces traditions religieuses. On a commencé à reconnaître ouvertement que Jésus était juif et qu’il s’adressait à des apôtres et à des auditeurs juifs, que ses paroles contenaient les accents d’un savoir judaïque qu’il dépassait bien entendu, mais dont il s’inspirait. Au lieu d’être perçus comme une rupture totale d’avec le message de la tradition juive, les propos du Nouveau Testament ont commencé à être décrits dans un contexte plus vaste, sur un ton plus conciliant, où résonnent les échos du interprétation nouvelle des textes sacrés a en partie permis de mieux aborder les questions éthiques insurmontables que posait au grand public la révélation des camps de concentration et des horreurs de la Shoah. Une telle vision offrait aussi l’avantage de détourner l’attention au sujet de l’attitude pour le moins ambiguë adoptée par beaucoup de gouvernements et de peuples occidentaux durant la guerre et au sujet des habitudes ancestrales d’oppression envers les Juifs que partageait tout l’Occident. L’antisémitisme qui sévissait de façon quasi aussi virulente dans les pays alliés pendant l’avant-guerre, ainsi que la tradition de discrimination sociale et religieuse millénaire vis-à-vis du judaïsme, concerne toute l’histoire des pays occidentaux. Le monde chrétien avait beaucoup de difficulté à reconnaître que les camps de concentration constituaient l’aboutissement logique de vingt siècles de répression à travers l’Occident sous certains aspects, le martyre dans les camps ne représente qu’une extension des pratiques ancestrales de pogroms, de discriminations, de ghettoïsation, d’expulsions et de spoliations. En raison de la férocité du crime, le statut de victime est très clairement revenu aux Juifs, alors que l’image du bourreau affectait l’Occident dans sa à une solidarité de tradition religieuse et sociale a eu pour but de susciter un lien fraternel profond entre les victimes et ceux qui sont restés massivement des spectateurs plus ou moins complices des crimes nazis. Les tentatives de revendiquer une filiation spirituelle ou culturelle commune aux Juifs et aux chrétiens ont visé à redorer quelque peu le blason des vainqueurs, eux qui avaient fermé leurs portes aux réfugiés alors qu’il était encore temps pour eux de s’échapper. Aussi, le monde occidental a pu se dédouaner et en appeler à une solidarité de groupe pour les survivants il leur a entrouvert, puis ouvert ses portes et leur a promis une intégration plus complète et un plus grand respect humain. Il est certain que la révélation de l’existence des camps – ainsi que l’explosion de la bombe atomique, arme de destruction massive qu’on n’avait jamais connue auparavant – a imposé au monde occidental une réévaluation de ses fondements éthiques et religieux et a certainement terni la superbe d’une civilisation qui a pu produire de telles horreurs. Dans cet examen, certaines sociétés ont certainement accompli une révision profonde de leurs principes ; elles ont aussi modifié leurs attitudes et leurs pratiques institutionnelles vis-à-vis des Juifs et des minorités en se montrant plus accueillantes et plus ouvertes. Il se pourrait aussi que, prises sous les assauts efficaces des philosophies laïques depuis deux siècles, les églises aient voulu souligner leur ancienneté en faisant se prolonger leurs racines dans un passé plus notion de tradition judéo-chrétienne », pour politique qu’elle puisse être, ne recouvre pas forcément une expérience éthique, théologique ou morale particulière. On s’aperçoit vite que cette expression, lorsqu’elle est utilisée par des chrétiens – et ils restent quasiment les seuls à l’employer – ne sert qu’à asseoir une antériorité judaïque à des principes chrétiens. Trop souvent, le concept s’applique comme si l’antériorité évoquée jouait le simple rôle de renforçateur de l’affirmation chrétienne. Chevauchant deux traditions, les principes du christianisme plongeraient leurs racines dans un passé plus glorieux, plus lointain et plus universel et gagneraient en autorité. Mais cette approche présente toutefois plusieurs dangers. D’une part, elle tend à gommer les différences entre les systèmes religieux en postulant que les deux traditions s’imbriquent dans un même type de pensée en raison de leur linéarité et suivent des chemins parallèles, sinon identiques. Les variations entre les doctrines s’inscrivent comme de simples colorations dans l’interprétation de vérités sur lesquelles existerait un accord unanime. Comme un tel discours provient en très large partie du milieu chrétien, il apparaît que les chrétiens ne cherchent guère à saisir la spécificité ou la portée véritable de la parole et de l’expérience juives, mais postulent une similitude du judaïsme avec l’expérience chrétienne. De là découlent la dénaturation, voire la totale ignorance, de l’expérience et de la pensée telle façon de concevoir les religions peut aussi entraîner un effet pervers celui de nier totalement l’apport de la tradition judaïque. En effet, l’antériorité proclamée du message juif – alors qu’il évolue en parallèle depuis vingt siècles – semble impliquer qu’il présente un état plus primitif » de la pensée, une forme incomplète et rudimentaire de l’expression chrétienne. Les écrits juifs représentent de simples fondements sur lesquels la chrétienté a pu bâtir son édifice. Renouant avec un usage bimillénaire, le message chrétien se présente comme l’accomplissement mélioratif » de la parole juive, une expression plus proche des réalités contemporaines, comme un discours qui aurait su intégrer une expérience particulière – de caractère tribal – à une vision universaliste. La référence à la disposition de la Bible, avec sa division entre ancien testament » et nouveau testament », renforce l’illusion le second livre est censé remplacer le premier, tout en s’en inspirant. L’ancien livre ne se lit qu’en référence avec le nouveau, qui contient une avancée dans le progrès moral, éthique et social de l’humanité. Tout comme un codicille amende et transforme la résolution originale qu’il abroge dans certaines différences, le Nouveau Testament marquerait une étape décisive dans l’évolution de l’être humain. Un postulat s’installe dans la présentation de la nouvelle cohabitation des deux traditions. La connaissance du message sous sa version chrétienne implique une compréhension de la pensée juive, avec en sous-entendu, l’idée d’une coïncidence entre les réalité ne correspond pourtant pas à la vision simplificatrice et orientée suggérée par les mots tradition judéo-chrétienne ». Si les références bibliques quand elles portent sur l’Ancien Testament demeurent identiques, la compréhension et l’interprétation de la parole peuvent se placer à des pôles extrêmes. La tradition rabbinique éclaire les textes d’une lumière bien différente de celle des églises, mais le mode de réflexion judaïque continue à être ignoré ou réinterprété par les chrétiens pour convenir au confort intellectuel de l’Occident. Même si la voix sur le mode juif reste assourdie, le monde juif s’accommode de la reconnaissance, même fallacieuse, de son apport. En raison de la cohabitation des deux traditions, on observe de nombreuses influences entre elles et les Juifs ont appris le langage de la majorité pour s’ pourrait prendre pour exemple de cette diversité d’expériences de vie, dissimulée sous un couvert de similitudes, la relation de l’individu avec son corps. Nous allons nous interroger, dans la pratique des deux cultures, sur la nature et le rôle de la sexualité dans le domaine privé et dans le domaine public. Ce choix nous semble d’autant plus pertinent que la morale sexuelle est par tradition qualifiée de judéo-chrétienne », alors que, dans la réalité, les attitudes sont, nous allons tenter de le démontrer, très différentes. L’expérience chrétienne de la relation de l’être humain à son propre corps ne peut être plus dissemblable de celle exprimée par le judaïsme. La compréhension du lien du temporel et de la dimension spirituelle dans la matérialité biologique ne suit pas des chemins parallèles. Le christianisme tend à élever des barrières infranchissables entre le corps et l’esprit, alors que le judaïsme s’accommode fort bien des liens qui unissent ces deux composantes de l’individu. Nous savons que l’Église a placé la morale sexuelle au centre de ses préoccupations et a utilisé le contrôle de la sexualité comme une arme de répression. Son obsession à ce sujet s’immisce dans tous les domaines le célibat des prêtres, la censure de toutes les expressions de la sensualité, le mépris profond du corps et de ses besoins, etc. La dissemblance totale entre cette vision et celle du judaïsme porte sur des données fondamentales dans le rapport de l’être humain avec mort chrétienneConsidérons le corps et son traitement sous l’aspect le plus immédiat, le plus physiologique. La matérialité saignante du corps et de ses organes reste toujours présente à l’esprit judaïque – comme en attestent abondamment les littératures religieuses et profanes – même dans les cas où se produit une transposition intellectuelle ou métaphorique de notre réalité première. La vision du corps reste, en toutes circonstances, quasiment médicale. Le souci du bien-être et de la survie garde le sceau de l’expérience physique de la souffrance des membres de la communauté. La relation du Juif à son corps reflète en grande partie l’équilibre délicat entre la matérialité et la spiritualité, cette harmonie qui nous apparaît comme une spécificité du peuple point de départ de notre réflexion, on pourrait considérer le phénomène de la mort. Foncièrement, le christianisme se présente comme une religion valorisant la mort la mort représente le début de la vraie existence qui, elle, se déroule dans l’au-delà et donne un sens à la vie d’ici-bas. Notre passage sur terre, dans la prison du corps, s’achève par la libération de l’âme qui trouve dans la mort sa vraie voie et qui y exprime sa vraie nature. La vie constitue une sorte de premier purgatoire, propre à amorcer le processus de purification ou de damnation qui sera couronné par le voyage dans l’au-delà. Toute l’existence se présente donc comme une épreuve, ou plus exactement comme un conditionnement à l’expérience ultime. Dans sa vision d’une césure absolue entre le corps et l’esprit, le christianisme assigne au second la mission obligée de se dégager de toute emprise du premier. L’attachement au monde constitue le péché capital que l’Église condamne avec vigueur. L’avaritia, dans son sens premier, c’est-à-dire l’amour exagéré du monde, constitue plus qu’un péché dont on a honte et remords, elle est haine de Dieu, odium Dei, qui pousse à l’endurcissement et au défi, à l’alliance avec le Diable ».La dualité existentielle du corps et de l’âme se perçoit comme une lutte sans répit et surtout sans merci, où la moindre défaillance du vrai reflet de Dieu l’âme sera exploitée par l’instrument de Satan le corps. Dans cette lutte perpétuelle, il faut donc que le corps soit subjugué et méprisé, qu’il apprenne à taire ses besoins et ses impulsions. Cette attitude entraîne un profond mépris et un rejet total de toute expression des fonctions biologiques du corps la nourriture, la boisson et surtout le sexe. L’ascèse construite sur les privations et les douleurs devient un modèle de vie exemplaire auquel chacun doit aspirer. Bien que le commun des mortels ne soit pas capable de s’astreindre à une telle discipline de vie, il faut cependant qu’il tente d’intégrer à son existence des règles de jeûne et d’abstinence prescrites et sévèrement contrôlées. Par paradoxe, plus l’interdit de l’expression des pulsions physiques s’affirme, plus l’obsession du péché de la chair et de sa répression devient centrale dans la doctrine et dans l’expérience religieuses. Nous aurons l’occasion de revenir sur cette notion même de mort peut subir des altérations, puisque la religion catholique invite, par exemple, le bon fidèle à se retirer de la vie, à se cloîtrer dans un monastère qui devient antichambre et même lieu de substitution de l’au-delà. Dans cette mort au monde, l’âme trouve déjà sa récompense suprême la mort en soi annonce la mort physique. Comme toute religion de salut, le christianisme se présente comme une solution à la mort et un dépassement de celle-ci. Elle tend souvent à nier sa réalité physique ou à la minimiser autant que faire se peut. La répugnance devant les réalités de la chair incite le chrétien à détourner le regard du cadavre et à tenter d’oblitérer aussi le moment précis du passage de la vie à la mort. Dès les XIIe-XIIIe siècles, les textes relatifs à l’Ars bene moriendi ou art de bien mourir », véritables guides pratiques des derniers moments de l’existence, insistent sur le fait que l’épreuve salutaire de la mort représente le moment fatidique du choix entre la tentation du monde et le salut de l’âme. Le rejet du corps constitue la première étape dans la voie du salut. Dans un processus qui suit l’exemple de Jésus sur la croix imitatio Christi, le mourant doit dépasser sa douleur pour rendre son âme à Dieu dans la sérénité, pour atteindre le domaine de l’au-delà. Le moment même du décès doit se dérouler dans le calme et les proches sont invités à contrôler l’expression de leur douleur on n’entend pas les cris des pleureuses à la grecque antique ou des explosions de sanglots bruyantes. Il convient que le silence envahisse le déroulement du trépas, comme pour souligner l’absence de l’événement. Une prise de conscience bruyante ou extériorisée de la réalité funèbre attirerait trop l’attention sur le corps encore chaud du défunt et sur la putréfaction entamée ; elle détournerait l’attention de la situation heureuse nouvelle, qui permet au croyant de se retrouver enfin en présence de son telle interprétation des relations contradictoires entre le corps et l’esprit se marque clairement au moment de la cérémonie chrétienne de l’enterrement le cadavre y est quasiment escamoté et le regard du participant aux funérailles est invité à s’orienter vers le ciel où est accueilli le défunt. Le profond mépris du corps et le refus de sa vulnérabilité aux tentations se traduisent dans le rejet ostentatoire de la dépouille. Le sermon et les autres discours de consolation invitent l’auditoire à se réjouir et à dépasser sa douleur, car le défunt ou la défunte vient de retrouver son Créateur et vit désormais dans le royaume des cieux. La dure épreuve que représente le passage sur la terre est achevée pour le défunt, qui séjourne désormais dans un lieu de béatitude auquel tous les chrétiens façon très évidente, la dépouille du défunt ne participe pas au cérémonial dont elle ne constitue que le prétexte et non le point focal. Le regard des fidèles se dirige vers le haut et le corps disparaît vers le bas, dans un trou où seules l’accompagnent quelques fleurs jetées de loin. Philippe Ariès a magistralement analysé les différentes étapes du rapport de la société occidentale à la mort et surtout sa manière de traiter le défunt. Il nomme avec pertinence l’usage contemporain de mort inversée », où le cadavre est escamoté de la vue directe des survivants, où le deuil devient quasiment indécent » et où pratiquement la mort est exclue » et, avec elle, le corps qui se décompose. Les habitudes contemporaines constituent l’aboutissement logique d’une démarche intellectuelle qui traverse les siècles. Les progrès médicaux, sociaux et technologiques ont simplement permis une application plus efficace de cette visée ultime l’élimination de la réalité pratique du décès. Philippe Ariès remarque par ailleurs qu’ aujourd’hui, la mort et le deuil sont traités avec la même pruderie que les pulsions sexuelles, il y a un siècle ». Une telle constatation souligne le lien ombilical entre la vie dans ses aspects biologiques et les interdits sociaux. Le sociologue en arrive à conclure que la mort a cessé d’être admise comme un phénomène naturel nécessaire ». Le corps disparaît de la mémoire et du toucher pour ne laisser qu’une est en droit de se demander à quel point ce mépris explicite du corps entraîne en finale un mépris de soi. L’homme en arrive à se perdre dans la lutte intérieure intense qui oppose ses pulsions profondes et naturelles à des systèmes de contrôles sévères et répressifs s’exerçant aux niveaux personnels et et mort juivesLe judaïsme ne partage pas une vision eschatologique de ce genre et l’au-delà ne remplit pas une fonction opératoire similaire dans la société ou dans l’éthique. Lors de l’enterrement d’un défunt, le regard des proches se dirige vers le bas, vers le trou où chacun est invité à jeter de la terre et des pierres qui résonnent contre la bière, lançant ainsi un dernier appel au disparu. Loin de nier la mort ou d’essayer de l’escamoter, les membres de la communauté et de la famille placent celle-ci au centre même de la cérémonie et la portée dramatique de l’événement est soulignée à profusion. Une semaine entière de deuil, pendant laquelle la famille ne fait rien d’autre que de recevoir et partager les condoléances de la communauté, impose un temps d’arrêt prolongé dans l’existence du groupe et renforce la perception de l’absence du défunt. De plus, la mitzvah, ou bonne action la plus importante dans la vie d’un individu, consistera à laver le corps du mort. Un tel contact avec la réalité du cadavre implique normalement la participation active des proches, leur présence renforçant de manière tangible pour eux la perception directe de la mort et le sentiment de l’absolu de la perte. Le corps est veillé toute la nuit ainsi est soulignée l’importance accordée à la matérialité du corps et au respect qui lui est dû. La bière ne peut donner lieu à aucune démonstration de richesse il s’agit un simple coffre de bois sans ornement, qui a remplacé le linceul. Rien d’extérieur ne doit distraire l’attention des présents à l’égard du corps enfermé. Aucune allusion, aussi ténue soit telle, d’un quelconque confort dans la mort ne peut être évoqué. Aucun baume ne doit s’appliquer pour réduire ou distraire la souffrance vécue par les respect de la matérialité du corps mort confirme l’interprétation de la relation de l’individu à son corps vivant. Le cérémonial funèbre se centre sur la dépouille, car, même si la vie l’a quitté, ce corps est à l’image de Dieu. L’être créé reflète la divinité et, à ce titre, requiert un respect religieux. Loin d’être un rebut méprisable à éviter et à oublier, le cadavre conserve une étincelle du judaïsme accorde une valeur primordiale à la vie et à sa préservation. Ainsi aucune règle de comportement – humaine ou divine – n’échappe à l’obligation de protéger la vie. Dès lors que la vie est en danger, toutes les prohibitions diététiques de la kashrut, par exemple, ou les prescriptions sacrées du Sabbat s’estompent. Il y a même obligation à y contrevenir, car ce serait un péché d’attenter à la vie. Nul n’est tenu, par exemple, de se laisser mourir de faim si de la nourriture non kasher pouvait le sauver. Mais cette prescription va plus loin. L’ascèse et la torture du corps ne sont pas récompensées par une quelconque reconnaissance religieuse, au contraire. Dans une synagogue, personne ne doit se tenir debout pour prier avec la congrégation si cette position cause une douleur physique au participant. Rien n’est plus étranger au judaïsme que la notion d’ascèse, de contrition ou de mortification. Le don d’organe, dans le cas où une vie est en danger, constitue non seulement un geste de sympathie au sens étymologique – υν παθο ou le partage de la souffrance » –, mais une obligation morale de Tsedaqah, c’est-à-dire du don de soi dans un concept social célébration religieuse suprême se reconnaît à et dans la joie. C’est le lieu final à atteindre et la corroboration de l’authenticité de l’élan de la prière. Cette joie inclut expressément l’exubérance du corps. L’expression physique doit correspondre à une expérience spirituelle et, inversement, la quête spirituelle s’exprime par le geste de la danse. Ainsi les célébrations religieuses se terminent dans une danse enivrante où le plus savant et le plus courbaturé des rabbins est tenu de participer, et même de guider la fête. La danse doit mener à l’ivresse et à un sentiment de communion avec la création divine dans la joie. Le début du moment saint qu’est le Sabbat se trouve marqué par une expression physique intense et la recherche de l’élévation de l’âme passe par une certaine exubérance corporelle. Loin de la contrition et de l’ascèse chrétiennes préparatoires à la prière, le judaïsme fait appel aux démonstrations du corps pour intégrer la vie à la prière. La danse devient même une prière, un acte probant de l’engagement de l’individu total – corps et esprit – dans son devoir religieux. 1 1,193 vues totales NotreDame à Giselle Cardia le 20 août 2022: Chers enfants bénis, merci d'avoir plié les genoux dans la prière et d'avoir écouté mon appel dans vos cœurs. Mon Fils vous a demandé de boire au pied de la Croix, mais beaucoup ne cherchent pas des eaux fraîches et bénies, mais des eaux saumâtres. Personne, ou peu de gens, ne voient tout 4 juin 2022 Je soutiens le Journal Chrétien Sois fidèle jusqu’à la mort et je te donnerai la couronne de vie. Apocalypse 2. 10 Ils n’ont pas aimé leur vie, même jusqu’à la mort. Apocalypse 12. 11 Deux frères martyrs Haik H., un Arménien de 22 ans, décide de consacrer sa vie au service des chrétiens. En 1980, il est actif parmi les croyants à Téhéran, où il est interdit d’évangéliser les musulmans, mais Haik refuse de céder aux pressions “Qu’ils nous jettent en prison ou nous fassent mourir pour notre foi, nous ne nous plierons pas à ces exigences”. Mehdi D. a été l’un des nombreux chrétiens d’arrière-plan musulman. En 1983, il est arrêté et jeté en prison pour dix ans. Là, on veut le forcer à renier sa foi, mais Mehdi peut dire “Non seulement je suis heureux d’être en prison pour l’honneur de son saint Nom, mais en plus je suis prêt à donner ma vie pour Jésus, mon Seigneur”. En 1993, dans un tribunal secret, Mehdi est condamné à mort pour avoir renié l’islam. Mais Haik apprend sa condamnation et la dénonce publiquement. La communauté internationale s’empare de l’affaire, et le 16 janvier 1994, Mehdi est libéré. Trois jours plus tard, Haik est kidnappé en pleine rue à Téhéran. Son corps sera retrouvé sans vie… Lors de l’inhumation, Mehdi, en larmes, s’adresse ainsi à la foule “Lorsque notre frère Haik a été tué, je savais que c’était moi qui aurais dû mourir, pas lui”. Six mois plus tard, Mehdi rejoint son frère Haik son corps poignardé est retrouvé dans un parc de Téhéran… Ces deux frères martyrs, l’un d’origine arménienne, l’autre, musulmane, ont été des modèles de foi qui ont encouragé bien des chrétiens iraniens. “Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu…, imitez leur foi” Hébreux 13. 7. Source Calendrier Le Seigneur est proche – Bibles et Publications Chrétiennes – Achetez Le Seigneur est proche en cliquant ici. Le Journal Chrétien est un média d’espérance qui passe l’information au tamis de l’Évangile. Il parle des joies et des espoirs ainsi que des tristesses et des angoisses des femmes et des hommes de notre temps. Il appartient au portail web évangélique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le réseau social chrétien la chaîne de télévision chrétienne évangélique ses applications chrétiennes gratuites et la lettre de nouvelles "Un message biblique par jour". Je fais un donVotre don est déductible d’impôt à hauteur de 66 %, dans la limite de 20 % du revenu imposable. Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge et les fake news infox, fausses nouvelles, fausses informations, informations fallacieuses, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité. Nos journalistes et correspondants essaient de s’approcher de la vérité des faits avec beaucoup d’humilité. Soutenir le Journal Chrétien, c’est aider au développement d’un média affranchi de toute influence mondaine ; c’est faire entendre la voix des chrétiens portée par l’espérance de l’Évangile; c’est offrir aux chrétiens des ressources qu’ils ne trouveront nulle part ailleurs. Vos dons sont déductibles d’impôts Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don. Chaque donateur reçoit un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité. Comment nous soutenir? Vous pouvez nous soutenir par 1. carte bancaire ou par prélèvement automatique Faites votre paiement par carte bancaire ou par prélèvement automatique ici. 2. virement bancaire Vous pouvez faire votre virement SEPA en adressant votre paiement à J’aime L’info pour qu’ils soient éligibles à une déduction fiscale, en précisant don au Journal Chrétien » J’aime L’info 226 rue Saint-Denis 75002 Paris IBAN FR1240031000010000388072S04 BIC CDCGFRPPXXX 3. chèque Vous pouvez choisir de verser votre don en nous adressant un chèque libellé à l’ordre de Le Journal Chrétien - J’aime l’info 10-14 rue Jean Perrin 17000 La Rochelle, France 4. Paypal sans déduction fiscale Vous pouvez également effectuer votre don par Paypal. Toute l’équipe du Journal Chrétien vous remercie pour votre soutien et votre confiance. _________________________________________________ Il appartient au portail web évangélique qui regroupe la plateforme de ressources bibliques Bible audio, le réseau social chrétien la chaîne de télévision chrétienne évangélique ses applications chrétiennes gratuites et la lettre de nouvelles Un message biblique par jour . Le site propose notamment l’actualité chrétienne internationale chrétiens du monde, chrétiens persécutés, des études bibliques, des dépêches d’agences de presse, l’actualité française et internationale, des nouvelles économiques, boursières, sportives et sanitaires, des informations sur les sciences et technologies, etc. Tags chrétiens, chrétien, bible, bible audio, Dieu, Jésus, Jésus-Christ, évangélique, évangéliques, église, église évangélique, protestants, église protestante Soisfidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Les Écritures rendent témoignage de la fidélité d'un grand nombre de croyants : Noé dans la construction de l'arche :il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné. Genèse 6:22; Abraham, appelé l'ami de Dieu. Jacques 2:23 Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice; et il fut appelé Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL. 21 citations pour votre recherche Citations célèbres sur fraternel ajoutées en 2022 Page 1 sur un total de 2 pages.<12345 Si les hommes de notre temps ne trouvent pas aux problèmes qui déchirent le monde de solutions fraternelles, c'est peut-être la condamnation des hommes de notre temps, ce n'est pas une condamnation de la fraternité. L'affaire homme - Romain Gary C’est un grand malheur que d’être sans amis ; mais le cœur de l’homme, quand nul intérêt personnel immédiat ne l’obscurcit, est plein d’amour et de charité fraternelle… Frankenstein ou le Prométhée moderne - Mary W. Shelley Les hommes dans leur sommeil travaillent fraternellement au devenir du monde. - Héraclite d'Ephèse Rien ne vous isole plus que de tendre la main fraternelle de l'humour à ceux qui, à cet égard, sont plus manchots que des pingouins. La Promesse de l'aube - Romain Gary Les livres anciens avec leurs chairs froissées m'émeuvent de revenir triomphants des ténèbres. Les objets de la science vieillissent à une vitesse infernale. Morts, ils encombrent, empoisonnent, enlaidissent. Les livres de papier dans leurs lits de cristal dorment comme des anges. Un regard et ils sortent d'un sommeil de plusieurs siècles, fraternels, vifs encore. Un assassin blanc comme neige - Christian Bobin Chaque jour j'applique la devise de la République, Liberté, Fraternité et Egalité, en restant libre, fraternel et égal à moi-même. une boîte de petits \"moi\" - Damien CAILLAUD L'homme peut être seul au milieu des autres. Mais celui qui est ouvert au monde, celui qui sait demeurer fraternel, celui qui est solidaire des autres, celui-là, même solitaire, n'est jamais seul. Le livre de la vie - Martin Gray La parole, quand elle est vraie, peut aider, comme une main fraternelle. Le livre de la vie - Martin Gray Je crois que j’ai dormi parce que je me suis réveillé avec des étoiles sur le visage. Des bruits de campagne montaient jusqu’à moi. Des odeurs de nuit, de terre et de sel rafraîchissaient mes tempes. La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée. À ce moment, et à la limite de la nuit, des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai pensé à maman. Il m’a semblé que je comprenais pourquoi à la fin d’une vie elle avait pris un fiancé », pourquoi elle avait joué à recommencer. Là-bas, là-bas aussi, autour de cet asile où des vies s’éteignaient, le soir était comme une trêve mélancolique. Si près de la mort, maman devait s’y sentir libérée et prête à tout revivre. Personne, personne n’avait le droit de pleurer sur elle. Et moi aussi, je me suis senti prêt à tout revivre. Comme si cette grande colère m’avait purgé du mal, vidé d’espoir, devant cette nuit chargée de signes et d’étoiles, je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l’éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j’ai senti que j’avais été heureux, et que je l’étais encore. L’étranger - Camus O Paris ! tu es le coeur du monde, tu es la grande ville humaine, la grande ville charitable et fraternelle ! Tu as des douceurs d'esprit, de vieilles miséricordes de moeurs, des spectacles qui font l'aumône ! Le pauvre est ton citoyen comme le riche. Tes églises parlent de Jésus-Crist ; tes lois parlent d'égalité ; tes journaux parlent de progrés ; tous tes gouvernements parlent du peuple ; et voilà où tu jettes ceux qui meurent à te servir, ceux qui se tuent à créer ton luxe, ceux qui périssent du mal de tes industries, ceux qui ont sué leur vie à travailler pour toi, à te donner ton bien-être, tes plaisirs, tes splendeurs, ceux qui ont fait ton animation, ton bruit, ceux qui t'ont mis la chaîne de leurs existences dans ta durée de capitale, ceux qui ont été la foule de tes rues et le peuple de ta grandeur !. Germinie Lacerteux - Edmond de Goncourt L'amour fraternel, au contraire, est plus durable ; il ressemble à la pierre précieuse qui résiste aux plus durs métaux et dont la valeur s'accroît avec les années. Gabriel et Geneviève - Hector Carbonneau Les peines du coeur sont semblables aux torrents de la montagne elles se calment en se partageant. Déposez dans mes mains fraternelles la moitié de votre fardeau, et vous serez soulagé. Monsieur Corbeau - Les amours d’un rossignol et d’une rose - Félicien Mallefille Le courage, c’est de surveiller exactement sa machine à filer ou à tisser, pour qu’aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Discours à la jeunesse au Lycée d’Albi 1903 - Jean Jaurès De toutes les formes d’amour, la plus fondamentale, celle qui sous-tend touts les autres, c’est l’amour fraternel. J’entends par là le sens de la responsabilité, la sollicitude, le respect, la connaissance de tout être humain, et le désir de promouvoir la vie. C’est de cet amour dont parle la Bible lorsqu’elle dit Aime ton prochain comme toi-même. L’amour fraternel s’étend à tous les êtres humains ; il se caractérise par un manque absolu d’exclusivité. L’Art d’aimer - Erich Fromm Dès lors que je suis devenu capable d’amour, je ne puis m’empêcher d’aimer mes frères. Dans l’amour fraternel se réalise une expérience d’union avec tous les hommes, de solidarité et d’unicité humaine. Il se fonde sur l’expérience que tous nous ne faisons qu’un. Les différences de talents, d'intelligence, de connaissances apparaissent négligeables en regard de l’identité du noyau humain qui est commun à tous les hommes. L'art d'aimer de Erich Fromm - Erich Fromm Donnez ! pour être aimés du Dieu qui se fit homme, Pour que le méchant même en s'inclinant vous nomme, Pour que votre foyer soit calme et fraternel ; Donnez ! afin qu'un jour, à votre heure dernière, Contre tous vos péchés vous ayez la prière D'un mendiant puissant au ciel. Pour les pauvres. - Victor Hugo Beaucoup d'enfants aussi, qui s'étourdissaient à brailler des comptines ou à danser des rondes dont les spectateurs — de grands sérieux patibulaires — se placent à l'intérieur du cercle. On est d'avis ici que pour regarder convenablement une ronde il faut se mettre dedans. Il y a ainsi une manière kurde pour toute chose, et dans cette manière une espèce de cocasserie fraternelle qui vous perce le cœur. L'Usage du monde 1963, Nicolas Bouvier, éd. Payot, coll. Petite Bibliothèque Payot/Voyageurs, 1992 ISBN 2-228-88560-6, p. 198 - Nicolas Bouvier La France à cette heure montre au monde son hospitalité, qu’elle lui montre aussi sa clémence. La clémence ! mettons sur la tête de la France cette couronne ! Toute fête est fraternelle ; une fête qui ne pardonne pas à quelqu’un n’est pas une fête. Discours d’ouverture du Congrès littéraire international de Victor Hugo le 7 juin 1878 - Victor Hugo Je ne vois pas où est le catéchisme de l'amour et pourtant l'amour, sous toutes les formes, domine notre vie entière amour filial, amour fraternel, amour conjugal, amour paternel ou maternel, amitié, bienfaisance, charité, philanthropie, l'amour est partout, il est notre vie même. G. Sand, Histoire de ma vie,t. 2, 1855, p. 334. - George Sand S’il existe encore des bastilles, qu’elles s’apprêtent de bon gré à ouvrir leurs portes ! Car, quand la lutte s’engage entre le peuple et la Bastille, c’est toujours la Bastille qui finit par avoir tort …. Levons la tête, serrons-nous fraternellement les uns contre les autres et marchons tous ensemble, par la lutte et par la victoire, vers nos nouvelles destinées !. Charles de Gaulle – 14 juillet 1943 – Discours d’Alger - Charles de Gaulle Page 1 sur un total de 2 pages. <12345 - Facilite - Facile - Faible - Faiblesse - Faim - Faire - Fait - Famille - Fanatique - Fatalite - Fatigue - Faute - Faveur - Felicitations - Femme - Ferocite - Fete - Fidele - Fidelite - Fierte - Fille - Fils - Finalite - Finance - Flamme - Flatter - Flatterie - Fleur - Foi - Folie - Fonctionnaire - Foot - Football - Force - Fortune - Fou - Foule - Français - Française - France - Franchise - Fraternite - Frustation - Fuir - Futur Votre commentaire sur Citation fraternel et Proverbe fraternel - Les citations FRATERNEL et proverbes FRATERNEL Etendez votre recherche Citations fraternel Phrases sur fraternel Poèmes fraternel Proverbes fraternel Absence adolescent Age ais Alcool Amitie amour anniversaire ara Art Automne Autre avoir bonheur Cette chose comme contraire Courage Donne Doute Elles Enfant espoir Etait Etre faire fait famille Femme grand homme Humour Jalousie jamais Jour les leurs mariage Mme Monde musique naissance nature pas Passion Penser pizza Point Quand que quelque Raison Retraite reve rot Sexe Silence Solitude Sport Temps toute trahison travail tristesse trouve vie Voyage _Dans _Que_ Autres thèmes citations Aimer Amitié - Amour - Anniversaire - Bébé - Bonheur - Citation amour - Coeur Condoléance Devise Dicton Discours - Espoir Femme Mort - Parole - Phrase Poême - Proverbes - Remerciement Rêve Respect Sagesse Slogan Solitude Sourire Tristesse Vengeance Yeux Citations Célèbres Citations d'internaute Citation du jour Citation d'amour Proverbe du jour Dicton du jour Hasard ?Tous les proverbes - Proverbe africain - Proverbe allemand - Proverbe anglais - Proverbe arabe - Proverbe chinois - Proverbe corses - Proverbe espagnol - Proverbe français - Proverbe indien - Proverbe italien - Proverbe québécois - Proverbe russe - Proverbe turc - Proverbe Latin Citations de célébrités - Woody Allen - Bouddha - Coluche - Confucius - Dalaï-Lama - Albert Einstein - Gandhi - Che Guevara - Sacha Guitry - Armand Gatti - Victor Hugo - Martin Luther King - Lao-Tseu - Saint-Exupéry - Shakespeare - Socrate - Voltaire - Oscar Wilde Thématiques citations maman amour famille vie musique bonheur travail deception femme reussite retraite jalousie confiance soeur mort Lanotion même de mort peut subir des altérations, puisque la religion catholique invite, par exemple, le bon fidèle à se retirer de la vie, à se cloîtrer dans un monastère qui devient antichambre et même lieu de substitution de l’au-delà. Dans cette mort au monde, l’âme trouve déjà sa récompense suprême : la mort en soi annonce la mort physique. Comme Versets les plus Pertinents Lévitique 1918 Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de rancune contre les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l'Éternel. Lévitique 1934 Vous traiterez l'étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous; vous l'aimerez comme vous-mêmes, car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte. Je suis l'Éternel, votre Dieu. Deutéronome 1019 Vous aimerez l'étranger, car vous avez été étrangers dans le pays d'Égypte. Psaumes 1331 Cantique des degrés. De David. Voici, oh! qu'il est agréable, qu'il est doux Pour des frères de demeurer ensemble! Proverbes 1012 La haine excite des querelles, Mais l'amour couvre toutes les fautes. Proverbes 1517 Mieux vaut de l'herbe pour nourriture, là où règne l'amour, Qu'un boeuf engraissé, si la haine est là. Proverbes 179 Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis. Proverbes 1717 L'ami aime en tout temps, Et dans le malheur il se montre un frère. Proverbes 2417-18 Ne te réjouis pas de la chute de ton ennemi, Et que ton coeur ne soit pas dans l'allégresse quand il chancelle, De peur que l'Éternel ne le voie, que cela ne lui déplaise, Et qu'il ne détourne de lui sa colère. Matthieu 541-42 Si quelqu'un te force à faire un mille, fais-en deux avec lui. Donne à celui qui te demande, et ne te détourne pas de celui qui veut emprunter de toi. Matthieu 1041-42 Celui qui reçoit un prophète en qualité de prophète recevra une récompense de prophète, et celui qui reçoit un juste en qualité de juste recevra une récompense de juste. Et quiconque donnera seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits parce qu'il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. Matthieu 2535-39 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire?lire t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? Marc 941 Et quiconque vous donnera à boire un verre d'eau en mon nom, parce que vous appartenez à Christ, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. Marc 1230-31 et Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n'y a pas d'autre commandement plus grand que ceux-là. Marc 1233 et que l'aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c'est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Luc 631-35 Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi agissent de si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille. Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Luc 1027 Il répondit Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée; et ton prochain comme toi-même. Luc 1029-37 Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus Et qui est mon prochain? Jésus reprit la parole, et dit Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s'en allèrent, le laissant à demi mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l'ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu'il le vit. Il s'approcha, et banda ses plaies, en y versant de l'huile et du vin; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l'hôte, et dit Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands? C'est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit Va, et toi, fais de même. Jean 1314-15 Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. Jean 1334-35 Je vous donne un commandement nouveau Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. Jean 1512-13 C'est ici mon commandement Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Jean 1517 Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. Romains 57 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Romains 129-10 Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d'affection les uns pour les autres; par honneur, usez de prévenances réciproques. Romains 1215-16 Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent; pleurez avec ceux qui pleurent. Ayez les mêmes sentiments les uns envers les autres. N'aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. Romains 138-10 Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres; car celui qui aime les autres a accompli la loi. En effet, les commandements Tu ne commettras point d'adultère, tu ne tueras point, tu ne déroberas point, tu ne convoiteras point, et ceux qu'il peut encore y avoir, se résument dans cette parole Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L'amour ne fait point de mal au prochain l'amour est donc l'accomplissement de la loi. Romains 1419 Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle. Romains 1421 Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s'abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse. Romains 151-2 Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien en vue de l'édification. Romains 155 Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d'avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus Christ, 1 Corinthiens 813 C'est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. 1 Corinthiens 1024 Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui. 1 Corinthiens 131-8 Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra. 1 Corinthiens 1313 Maintenant donc ces trois choses demeurent la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité. 2 Corinthiens 16 Si nous sommes affligés, c'est pour votre consolation et pour votre salut; si nous sommes consolés, c'est pour votre consolation, qui se réalise par la patience à supporter les mêmes souffrances que nous endurons. 2 Corinthiens 114 comme vous avez déjà reconnu en partie que nous sommes votre gloire, de même que vous serez aussi la nôtre au jour du Seigneur Jésus. Galates 513 Frères, vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair; mais rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. Galates 522 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; Galates 526 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. Galates 61-2 Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. Galates 610 Ainsi donc, pendant que nous en avons l'occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi. Éphésiens 42 en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, Éphésiens 432 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. Éphésiens 52 et marchez dans la charité, à l'exemple de Christ, qui nous a aimés, et qui s'est livré lui-même à Dieu pour nous comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur. Philippiens 22 rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée. Colossiens 13-4 Nous rendons grâces à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, et nous ne cessons de prier pour vous, ayant été informés de votre foi en Jésus Christ et de votre charité pour tous les saints, Colossiens 312-14 Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l'un a sujet de se plaindre de l'autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. 1 Thessaloniciens 312 Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l'égard de tous, cette charité que nous avons nous-mêmes pour vous, 1 Thessaloniciens 49 Pour ce qui est de l'amour fraternel, vous n'avez pas besoin qu'on vous en écrive; car vous avez vous-mêmes appris de Dieu à vous aimer les uns les autres, 1 Thessaloniciens 511 C'est pourquoi exhortez-vous réciproquement, et édifiez-vous les uns les autres, comme en réalité vous le faites. Hébreux 610 Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre travail et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints. Hébreux 1024 Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres. Hébreux 131-3 Persévérez dans l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalité; car, en l'exerçant, quelques-uns ont logé des anges, sans le savoir. Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps. Jacques 28 Si vous accomplissez la loi royale, selon l'Écriture Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. 1 Pierre 122 Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur, 1 Pierre 217 Honorez tout le monde; aimez les frères; craignez Dieu; honorez le roi. 1 Pierre 38-9 Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, pleins d'amour fraternel, de compassion, d'humilité. Ne rendez point mal pour mal, ou injure pour injure; bénissez, au contraire, car c'est à cela que vous avez été appelés, afin d'hériter la bénédiction. 1 Pierre 48 Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car La charité couvre une multitude de péchés. 2 Pierre 17 à la piété l'amour fraternel, à l'amour fraternel la charité. 1 Jean 29-11 Celui qui dit qu'il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et aucune occasion de chute n'est en lui. Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. 1 Jean 310-13 C'est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n'est pas de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. Car ce qui vous a été annoncé et ce que vous avez entendu dès le commencement, c'est que nous devons nous aimer les uns les autres, et ne pas ressembler à Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il? parce que ses oeuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait. 1 Jean 316-18 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui? Petits enfants, n'aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. 1 Jean 323 Et c'est ici son commandement que nous croyions au nom de son Fils Jésus Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu'il nous a donné. 1 Jean 47 Bien-aimés, aimons nous les uns les autres; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 1 Jean 411-12 Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. Personne n'a jamais vu Dieu; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. 1 Jean 420-21 Si quelqu'un dit J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas? Et nous avons de lui ce commandement que celui qui aime Dieu aime aussi son frère. 1 Jean 51-2 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu, et quiconque aime celui qui l'a engendré aime aussi celui qui est né de lui. Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 2 Jean 15 Et maintenant, ce que je te demande, Kyria, -non comme te prescrivant un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, -c'est que nous nous aimions les uns les autres. Topics on Amour Fraternel Aime Ton Voisin ! Aimer Aimer Tout Le Monde Aimer les autres Aimez Vos Amis Chrétiens ! Amour Amour des Autres Amour des Autres, Illustré dans Amour spirituel Amour, Nature de Amour, des Autres Hommes Amour, l'Un pour l'Autre Attitudes, envers les autres personnes Bons Amis Devoirs aux Voisins Désintéressement Encourager Les Autres Engagement, au peuple de Dieu Etre amoureux Etre un ami Fraternité L'Amitié Et L'Amour L'Amour Entre Frères Et Sœurs L'Amour Et La Famille L'Amour Et Le Pardon L'Amour Et Les Relations L'Amour Familial L'Amour Fraternel L'Amour de Dieu L'Amour du Christ L'Espoir Et L'Amour L'Espoir Et La Foi L'Unité La Communication Dans Un Mariage La Foi, L'Espoir Et La Confiance La Force Et L'Amour La Gentillesse La Motivation Le Grand Amour Le Respect de l'Autorité Les Amoureux Les Meilleurs Amis Ministère, Dans l'Eglise Pardonner Les Autres Prendre soin des autres S'Aimer Les Uns Les Autres S'Encourager L'Un L'Autre S'aimer Soi-Même Se Pardonner Soi-Même Être Aimé Être De Cœur Tendre
15La congrégation est aussi un abri, un refuge protecteur où vous pouvez vous sentir en sécurité. Vous y trouverez des gens sincères qui s’efforcent de faire ce qui est droit aux yeux de Dieu. Beaucoup se sont défaits des pratiques et des pensées mauvaises contre lesquelles vous luttez peut-être ( Tite 3:3 ).
Comment s’organise le confinement dans les communautés religieuses ? Moines et moniales, religieuses dans les écoles ou les tours d’immeuble, religieux dans des quartiers ou des centres spirituels les situations sont très variables. Reste que vivre ensemble fait souvent partie de leur vocation. Nous sommes appelées à la vie en communauté et la vie de prière pour la mission, explique Sœur Hélène. La mission, telle que nous la vivons habituellement, n’est plus possible et les deux autres aspects prennent davantage de place. » Pour la provinciale des Religieuses de L’Assomption, pendant cette crise sanitaire du coronavirus, c’est l’occasion de revenir à l’essentiel le travail apostolique prend beaucoup de place dans les journées… Au risque de négliger la communauté, si ce n’est la prière.→ EN DIRECT. Coronavirus 4e jour de confinement total en France, toutes les infosMême réaction du Père Noël Couchouron, jésuite et aumônier du collège Franklin, à Paris Nous essayons de retirer tout ce qui n’est pas essentiel afin de mieux vivre, ce qui est aussi un geste de Carême. Au sein de la communauté, nous sommes 17, de sept nationalités différentes, et plutôt jeunes. Nous accueillons aussi deux demandeurs d’asile, un Soudanais et un Iranien. Nous avons besoin de nous dire comment nous ressentons les choses. C’est un temps inhabituel, pendant lequel nous nous découvrons autrement. »Silence et prièreMême derrière les hauts murs de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Jouarre Seine-et-Marne, les effets se font sentir. Le confinement nous fait prendre conscience des liens concrets nombreux qui, ordinairement, nous relient à nos hôtes et à nos voisins, comme avec ce père de famille habitué de notre office de vigiles à 5 h 30 avant de partir au travail ou cette voisine fidèle à la prière des vêpres quotidiennes », explique la mère abbesse, sœur couvent des Carmes, à Avon Seine-et-Marne, les dix-huit frères ont réduit leurs activités et fermé le centre spirituel. Ils se sont repliés dans une chapelle et vivent avec une attention accrue les temps de prière Les frères ne sont plus en retard aux offices, remarque frère Didier-Joseph. Sans doute notre prière se fait plus intense, avec la volonté de nous tenir face à Dieu pour le monde. »Les quatre religieux assomptionnistes en communauté à Cachan Val-de-Marne ont adopté le télétravail et se trouvent confinés comme tout le monde Nous avons fait nos courses, on s’organise en "monastère", sourit le père Sébastien Antoni. La vie apostolique nous pousse toujours à l’extérieur ; nous réapprenons à vivre ensemble, à prendre le temps de partager, de s’écouter, de retrouver la dimension centrale de la communauté. » Le témoignage de la prière Nous avons une communauté en bonne santé spirituelle, ce qui nous permet de traverser cette crise dans une véritable communion, très profonde, confie le frère Eric de Clermont-Tonnerre, prieur du couvent dominicain de l’Annonciation, à Paris, qui compte 28 frères. Nous continuons à célébrer l’office, mais à plus d’un mètre les uns des autres. Avant, nos repas étaient des temps de rencontre, mais depuis le confinement, nous prenons nos repas en silence, en distance, avec lecture. »→ À LIRE. Santé publique pourquoi est-il si difficile de convaincre par l’altruisme ?Tous s’accordent sur un point le confinement - en dépit des contraintes - trouve un écho particulier dans leur vocation religieuse. Et sœur Hélène de rappeler la première phrase de la règle de Saint Augustin que suivent les religieuses de L’Assomption Avant tout, vivez unanimes à la maison, ayant une seule âme et un seul cœur tournés vers Dieu. N’est-ce pas la raison même de votre rassemblement ? » → CHRONIQUE. Notre pain quotidien La nef vide de notre église, l’étrange silence des rues qui nous entourent… et du ciel au-dessus de nos têtes, du fait de la réduction du trafic aérien de Roissy tout proche, sont autant d’appels à une intériorité renouvelée », ressent Mère Christophe. Nous avons un rôle particulier à jouer dans cette crise. Plus que jamais, nous sommes appelés à être des priants, estime le frère Batitte Mercatbide, responsable de la communauté franciscaine de Marseille, proche de la rue d’Aubagne où les immeubles s’étaient effondrés en 2018. Nous vivons nos temps de prière dans une chapelle attenante, entre nous. »Poursuivre la missionVivre en communauté mais rester attentif au monde les frères de Mondaye Calvados continuent de circuler pour célébrer des messes dans les paroisses alentour, même s’ils sont seuls dans les églises Nous voulons montrer que la messe est toujours célébrée, explique frère François-Marie, père abbé de Saint-Martin de Mondaye. À la campagne le confinement est plus facile, mais les personnes plus isolées. C’est éprouvant. » Pour l’apostolat, nous avons pris des mesures afin d’assurer une continuité pastorale. On renforce tout ce qui est contact avec les familles, confie le père Noël Couchouron. Nous avions prévu un carnet de Carême pour les élèves, disponible sur Instagram et Facebook. » La petite communauté assomptionniste de Cachan célèbre la messe tous les matins à 7 h 30 comme d’habitude, mais a pris l’initiative de diffuser en direct sur la page Facebook de Prions en Église la célébration qui, sans aucune publicité, rassemble aux aurores quelques milliers de personnes. Tenir dans la durée Toute la planète se met à faire le Carême », souligne sœur Hélène, et nous-mêmes nous avançons vers Pâques sans messe… Ce sont vraiment 40 jours de désert. » Il va falloir durer… Les jours de confinement se suivent, et les différentes communautés restent aussi vigilantes à ce que la tension ne monte pas. Certains se considèrent au-dessus des consignes, raconte un religieux. Un frère manifestement malade ne voyait pas pourquoi il devait s’isoler… » Et un autre de renchérir Il ne faut pas se leurrer nous allons avoir besoin de sas de décompression. Nous allons découvrir et apprendre vraiment ce qu’est la vie fraternelle… » Fierté de l’espérance », s’enraciner dans l’amour du Christ On partage tout dans une communauté religieuse, y compris les virus. Alors il faut faire très attention ! Nous avons quatre frères de plus de 90 ans. C’est difficile pour eux. Ils sont inquiets. Cela fait revenir des souvenirs de la guerre », raconte frère Eric de Clermont-Tonnerre. Il faut tenir compte des peurs et des risques, notamment pour les plus âgés, même si ceux-ci se vantent "qu’ils en ont vu d’autres…" » Et Mère Christophe, de Jouarre, ajoute encore Une information fiable et des moments de partage sont vitaux pour ne pas laisser monter l’angoisse et la panique la perméabilité des murs de la clôture aux infox est surprenante ! »→ À LIRE. Confinement les paroisses passent par Internet pour poursuivre le catéchismeAu-delà des premiers jours surprenants, le confinement reste une épreuve, un défi. Pour les communautés religieuses comme pour tous C’est un peu comme vivre un long samedi saint, un jour sans sacrement, confie le frère François Marie. Et il faut aussi se préparer à la mort d’un certain nombre de personnes avec cette épidémie c’est à nous de porter ce qui arrive dans l’espoir de la fin de cette épidémie et dans l’espérance de Pâques. » OXmoAkA.
  • hg54e0t8vi.pages.dev/499
  • hg54e0t8vi.pages.dev/546
  • hg54e0t8vi.pages.dev/39
  • hg54e0t8vi.pages.dev/443
  • hg54e0t8vi.pages.dev/227
  • hg54e0t8vi.pages.dev/542
  • hg54e0t8vi.pages.dev/306
  • hg54e0t8vi.pages.dev/12
  • a la vie a la mort fidele et fraternel